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« Le Sénégal est en train de vivre les moments les plus tristes de son histoire… »

« Le Sénégal est en train de vivre les moments les plus tristes de son histoire… »

Le Sénégal est en train de vivre les moments les plus tristes de son histoire, du fait des contradictions que charrie une situation politique particulièrement conflictuelle.

Les dégâts collatéraux qui jaillissent de ce cycle de violences exacerbées que nous subissons, impactent négativement sur les conditions de vie des sénégalais, qui sont ainsi matraqués par la gravité de ces événements inédits.

L’approche de la Tabaski et de l’hivernage constitue le baromètre le plus crédible pour mesurer les conséquences de cette crise politique et sociale qui sévit dans tous le pays.

En effet, en pareille période, les petits ruminants qui sont sacrifiés lors de cette fête, inondaient de leur présence les rues des communes ,des villes et des marchés hebdomadaire, offrant ainsi à chaque musulman la possibilité de choisir un mouton ou un bouc à la portée de sa bourse.Cette année, à presque dix jours de la Tabaski, les loumas sont presque vides et les troupeaux de moutons qui squattaient les rues de nos quartiers devenus invisibles.

Le prix du kilogramme d’arachide se négocie à 1500frs à Touba Toul et dans les autres marchés et 1200frs à Diawbé qui pratiquait naguère des prix très abordables.Le mil et les autres céréales sont devenus rares et affichent des prix exorbitant, inaccessibles au pouvoir d’achat des ruraux.

L’engrais et les intrants sont inexistant dans le marché. L’hivernage risque d’être ce tombeau ou sera enterré l’espoir des paysans.

Les sénégalais abordent donc la Tabaski et l’hivernage avec inquiétude.Deja la disette s’est installée dans certaines contrées ou les pères et mères de familles ne peuvent plus subvenir régulièrement aux besoins alimentaires de leurs progénitures.

Cette morosité qui caractérise tous les secteurs ,se fait particulièrement ressentir dans le secteur de la santé.Les malades ne peuvent plus se soigner dans les centres de santé du fait du coût très élevés des médicaments et des soins médicaux.Nos hôpitaux ne sont publics que nom car tout est payant dans leurs prestations.

Le ticket d’entrée, les échographies et analyses ,les ordonnances entre autres sont hors de portée des bourses moyennes, ce qui poussent les patients à se détourner de la médecine moderne pour confier leurs sorts aux tradi-pradiciens.

Il faut oser le dire ,l’incurie de nos hommes politiques a transformé ce pays en enfer.

Nous sommes devenus des condamnés en sursis ,face à l’incertitude d’un futur qui ne présage pas des lendemains meilleurs.

Que répondre à mon grand père qui me demandait à quand la fin de l’indépendance , parce que d’après lui ,la période coloniale était bien meilleure qu’aujourd’hui ?

* Par El Hadj Moustapha Gueye – Commandant de la Gendarmerie à la retraite – Responsable du Comité Scientifique du Mouvement J’aime le Sénégal

3 COMMENTAIRES
  • BAXAM

    VOILA UN AUTRE NAFEKH QUI MEME DANS SA RETRAITE EN TANT QU’ANCIEN HOMME DE TENUE,IL N’OSE PAS DIRE LA VERITE AU DICTATEUR SANGUINAIRE MACKY SALL . CON-MANDANT CE N’ETAIT PAS LA PEINE DE PRENDRE TA PLUME SACHANT QUE TU MANQUE DE COURAGE NOUS DIRE LA VERITE,COURAGE ZERO.

    • Ndanan

      Vraiment c’est pas facile de supporté pastef parti de chaytan

  • BAXAM

    CE QUI CE PASSE AU SÉNÉGAL C’EST LA FAUTE PASTEF DE YEWI ET LEUR MAUDITS SYMPATHISANTS
    HONTE À VOUS
    DOU NGUÉNE DARA THIMMMM

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