Au moins 7 pays de la sous-région ouest-africaine ont fait part de leur volonté de s’inspirer du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), devenu désormais un label sénégalais sur le continent africain, a indiqué le secrétaire d’Etat en charge du suivi de ce programme, Souleymane Jules Diop.
« L’année dernière, le président du Togo Faure Eyadema s’est déplacé au siège du PNUD à New York pour signer le partenariat pour un programme similaire« , a relevé M. Diop invité de la rédaction de l’agence de presse sénégalaise.
« Aujourd’hui, il y a 7 autres pays de la sous-région intéressés par le PUDC« , selon Souleymane Jules Diop, a-t-il dit, en notant que « même la directrice du Programme des Nations unies pour le développement a préconisé la labellisation du programme« .
Selon M. Diop, « le PUDC a vendu l’expertise sénégalais« , ce qui fait que ce programme « participe au rayonnement du pays et nous repositionne dans ce qui a fait toujours la réputation du Sénégal ».
« Nous prévoyons en février à Addis-Abeba de présenter le modèle du PUDC aux autres africains, parce qu’il y a une forte demande de leur part pour savoir ce qu’on a pu réaliser en un temps record » a-t-il annoncé.
Pour Souleymane Jules Diop, la pertinence du PUDC s’explique par la mise en place d’un « guichet unique des réalisations en demandant aux différents ministères concernés d’apporter ce qu’ils ont sur cinq ans, pour les mettre ensemble dans le programme-plan d’action prioritaire« .
« On a mis tout ensemble en même temps pour que le paysan, au moment où il a ses machines agricoles, dispose d’une formation, de l’électricité et une piste rurale pour acheminer sa production« , a-t-il expliqué.
De fait, « des modes de financement ont été adoptés, qui n’impactent pas beaucoup le service de la dette avec la création de cadres qui rendent impossible la déperdition des ressources« , a-t-il fait valoir.
Souleymane Jules Diop a également évoqué une « communication innovante » pour justifier « la réussite » du PUDC dans sa première phase.
