Le Hcct cherche désespérément un local

Un mois après les élections des membres du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), cette institution n’est toujours pas installée. Les Hauts conseillers sont dans l’attente depuis le 04 septembre. Le retard dans l’installation s’explique, d’après nos informations, par le fait que depuis plusieurs semaines, l’Etat est en train de chercher désespérément dans la capitale un local digne d’abriter le  (Hcct).

Les membres du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) nommés par le président de la République pour certains (70) et les 80 élus depuis les élections du 04 septembre dernier attendent toujours d’être installés dans leurs fonctions. Depuis un peu plus d’un mois, les 150 Hauts conseillers scrutent les communiqués du Conseil des ministres espérant y trouver la date de leur installation, en vain. Cependant, ce retard est dû à un problème de local.

 

D’après nos informations, les autorités sont en train de remuer ciel et terre à travers la ville de Dakar pour trouver un local digne de recevoir cette nouvelle institution de la République. Toutefois, la tâche n’est pas facile, car les autorités n’ont toujours pas pu trouver un immeuble répondant à leurs exigences. Ces dernières sont très élevées, car l’Etat veut trouver un bâtiment assez grand pour pouvoir accueillir les nombreux membres du Hcct (150) avec tous les services qui iront avec, sans omettre le fait que le bâtiment ne doit par être n’importe lequel, car comme pour toute institution, les symboles comptent et le local doit pouvoir être à la hauteur du standing de cette nouvelle institution pour ne pas dire majestueux.

 

Comme susmentionné, la tâche ne peut pas être facile de pouvoir trouver un bâtiment répondant aux normes pour accueillir le Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) car, d’après beaucoup d’observateurs, cette institution est un Sénat bis. Pour le parallélisme des formes, l’institution devrait donc être logée dans les locaux de l’ancien Sénat. Mais à ce niveau il y a une autre difficulté car le Sénat du temps de Abdou Diouf occupait l’immeuble qui loge actuellement l’Agence de la Promotion des investissements et des Grands travaux (Apix). Les locaux ayant abrité le Sénat version Wade sont aussi dans le même cas et servent de bureaux actuellement aux services de la Primature.

 

Dans les jours à venir certainement, l’Etat, par le biais de la Direction du Patrimoine bâti, devra résoudre cette énigme pour que cette institution de Macky Sall puisse fonctionner normalement, rapporte L’As Quotidien.

 

1 COMMENTAIRE
  • Lika

    La charrue avant les boeufs

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