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"Le Grand Serigne et son imam", Par Mame Gor Ngom

Les «arguments juridiques» brandis par l’autre Grand Serigne de Dakar, peuvent bien être versés dans le débat autour du mandat. Ils peuvent être appréciés à leur juste valeur, selon la position que l’on occupe dans l’espace public. Certains pensent comme lui, d’autres orfèvres du droit sont d’avis qu’il est bien possible de réduire le mandat de sept à cinq ans. Dans une démocratie, on ne saurait empêcher quelqu’un – y compris les imams – d’exercer sa liberté de conscience.

Mais ceux qui «jettent leurs grains de sel» aussi peuvent s’attendre à des réactions suscitées par leur prise de position. C’est le cas avec El hadji Pape Alioune Samb. L’Imam ratib de la Grande Mosquée de Dakar, censé être un défenseur de l’éthique, ne peut pas parler au nom de Dieu et faire l’apologie du «wax waxeet» abject.

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Il passe à côté de son sujet quand il demande à Macky de renoncer à son engagement. Abdoulaye Makhtar Diop est peut être dans son rôle en prenant la défense d’un membre de sa communauté dans le creux de la vague. Mais la «force» de ses arguments ne suffit pas à larver le grand écart de l’imam.

Celui-ci est aussi l’imam de toute la société au-delà de la respectable communauté léboue. Apparemment, Samb ne sait pas qu’il pèse plus lourd que le «Boy town» devenu «Grand Serigne». Ses propos de tous les jours doivent être en conformité avec les préceptes de sa religion et les bons usages de notre culture.

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Mame Gor Ngom, Rédacteur en Chef

LA TRIBUNE

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