L’Agence nationale de l’aquaculture vise 50.000 tonnes de poissons cultivés en 2023
L’Agence nationale de l’aquaculture (ANA) s’est fixée pour objectif d’atteindre 30. 000 tonnes de poissons en 2018 et près de 50.000 tonnes en 2023, a déclaré, jeudi, son directeur général Magatte Bâ.
‘’La production est ‘’très’’ faible, car les objectifs qui sont assignés à l’aquaculture sont de 30.000 tonnes en 2018, 50.000 tonnes en 2023. Je ne parle pas de l’ANA, car beaucoup d’autres privés s’adonnent à cette activité. En principe, l’Etat ne produit pas’’, a-t-il précisé.
Il s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de signature d’un protocole d’accord entre l’ANA et le Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC).
Il a indiqué que beaucoup de travail restait encore à faire pour booster la production piscicole, mais aussi créer des emplois pérennes. Sur ce dernier plan, il a avancé le chiffre de ‘’10. 000 emplois en 2018 et [de] 20. 000 en 2023‘’, affirmant qu’il s’agit là d’un « un challenge ‘’fort’’.
‘’Aujourd’hui, nous sommes en train d’encadrer pas moins de 150 fermes fonctionnelles, et en trois ans, la production aquacole est passée de 171 tonnes en 2012 à 1.250 tonnes en 2015, ce qui fait un taux d’accroissement de 227%’’, a précisé Magatte Bâ, avant d’indiquer que peu de secteurs font autant en matière de croissance.
C’est tout le sens de cette collaboration avec le PRODAC qui est un programme majeur permettant de booster la production agricole au Sénégal au sens large, mais aussi de développer des emplois par milliers dans les domaines agricoles communautaires qui sont en cours d’installation dans le pays.
A ce propos, Jean Pierre Senghor, coordonnateur national du PRODAC, a promis de rechercher les ressources financières nécessaires, afin d’accompagner l’ANA à financer les entrepreneurs, une fois leurs projets piscicoles installés.
‘’Chacun doit pouvoir faire ce qu’il sait faire le mieux. Ce que l’ANA sait faire le mieux est la pisciculture. Nous allons venir les accompagner au niveau des domaines agricoles communautaires’’, a promis M. Senghor, qui pense que c’est une collaboration très pertinente.