La vague d’enlèvements et de meurtres d’enfants au Sénégal : Une tendance inquiétante à l’approche des élections présidentielles

De janvier à octobre 2023, Dakar et d’autres régions du Sénégal ont été témoins d’une augmentation alarmante du nombre d’enlèvements et de meurtres d’enfants, notamment à l’approche des élections présidentielles. Selon le site Walf-groupe.com, ce phénomène n’est pas nouveau et a également été observé lors des élections de 2012 et 2019.

Le dernier en date est l’affaire tragique de Fallou NDIAYE, un enfant de 5 ans dont le corps a été retrouvé sur une terrasse, baignant dans une mare de sang, le 14 août 2023. Plus tôt dans l’année, K. DIAGNE, une fillette de 6 ans et son cousin B. M. FAYE, 3 ans, ont également été victimes d’une mort atroce à Tivaouane.

Il est à noter que certaines de ces atrocités semblent être des crimes rituels ou des «sacrifices humains», une pratique tristement récurrente à l’approche d’une élection présidentielle au Sénégal. C’est le cas du petit Maodo Malick POUYE, 6 ans, qui a été égorgé en 2012 et dont le corps a été jeté devant le cimetière Abattoir de Soumbédioune. La jeune écolière Seynabou SECK a également été victime d’un crime similaire.

En raison de cette tendance inquiétante, il est urgent pour les parents de renforcer la surveillance de leurs enfants. De plus, de nombreux cas d’infanticide passent sous silence, ajoutant à l’urgence de la situation. Le dernier cas signalé dans la presse le 10 octobre 2023 mentionne la découverte de deux fœtus dans une fosse septique à la cité Asecna de Yeumbeul.