La santé à l’école est primordiale pour améliorer les taux de scolarisation

La santé des apprenants est « essentielle » pour l’amélioration des taux de scolarisation, la rétention, la diminution des déperditions et pour la qualité du processus d’apprentissage, a soutenu Bachir Sarr.
Le Sénégal qui investit beaucoup dans l’éducation de ses enfants a consenti des crédits qui sont passés de 105 milliards de francs CFA au début du PDEF (Programme décennal de l’éducation et de la formation) en 2000, à 432 milliards de francs CFA en 2011, a dit M. Sarr.
Cependant, a-t-il noté, « même si on prend en compte certains indicateurs comme le taux d’achèvement qui est passé de 49,7% en 2006 à 66,2% en 2011, les résultats sont partagés ».
Le taux d’achèvement est ainsi resté en dessous de la cible lors de l’élaboration du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans les secteurs de l’éducation
et de la formation (PAQUET-EF), a-t-il signalé.
Selon lui, « une recherche pourrait montrer qu’une bonne partie des abandons scolaires pourrait être liée à la santé des enfants ou à l’environnement général de l’enfant, dans son ensemble ».
La rencontre qui se termine, mardi, est initiée par la Division contrôle médicale scolaire (DCMS), en partenariat avec « Partenariat pour le développement de l’enfant », Sightsavers, « Partenariat mondial pour l’éducation et le Groupe de la Banque mondiale pour l’éducation.
L’atelier vise à améliorer la coordination, la gouvernance et la politique de la santé à l’école, à travers le dépistage des troubles de vision et le déparasitage des apprenants. Même si la majorité des enfants ne sont pas concernés, les objectifs de développement durable cherchent à ne laisser personne derrière.
Pour sa part, le directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest de Sightsavers, le gambien Bakary Marong, a estimé que « le Sénégal est en avance sur beaucoup de pays africains, notamment anglophones, dans la prise en charge de la santé à l’école, avec la mise en place d’une Division en charge de cette question que dirige un médecin, là où les autres pays n’ont que des techniciens en la matière ».