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La première rentrée littéraire sénégalaise, un levier pour la souveraineté culturelle

La première rentrée littéraire sénégalaise, un levier pour la souveraineté culturelle

La première édition de la rentrée littéraire orchestrée par l’Association Sénégalaise des Éditeurs s’est déroulée sous le signe de la souveraineté culturelle et de la valorisation du livre. Cet événement a rassemblé écrivains, éditeurs, intellectuels et représentants étatiques autour d’une ambition commune : faire du Sénégal un pôle littéraire de premier plan.

La cérémonie a été inaugurée par Mme Awa Faye, directrice de la Maison de la Culture, qui a rendu hommage à d’éminentes personnalités de l’édition sénégalaise telles que M. Mané Ndiaye, ex-directeur des Nouvelles Éditions Africaines (NEAS). Un moment de recueillement a été observé en l’honneur des acteurs culturels défunts, soulignant leur impact sur le développement de la littérature sénégalaise.

Mme Aminata Sy, directrice des NEAS, a mis en lumière le rôle crucial des maisons d’édition locales depuis leur création par Léopold Sédar Senghor, et a insisté sur le besoin de soutenir les éditeurs sénégalais face aux défis numériques et aux disparités d’accès au marché public.

Le Pr Abdoulaye Elimane Kane, parrain de l’événement, a captivé l’assistance avec un discours sur la « souveraineté littéraire », liant cette notion à l’identité culturelle africaine. Selon ses propos : « La souveraineté culturelle est un levier essentiel pour mobiliser nos ressources identitaires. » Son intervention, riche en références historiques et philosophiques, a mis en avant le rôle fondamental des écrivains en tant que gardiens de la mémoire collective.

Le ministre d’État Bacary Sarr a clos les interventions en soulignant l’importance de la culture dans la politique des nouvelles autorités. Il a annoncé la tenue d’un forum national sur le livre et la lecture en juin, s’inscrivant dans la vision 2050, et a évoqué l’engagement du président de la République envers la protection des arts et des lettres.

En marge de la cérémonie, des stands d’éditeurs ont mis en avant une diversité d’ouvrages, illustrant la richesse des genres littéraires sénégalais. Cette initiative s’ajoute à d’autres, comme la Fildak et le Salon national du livre, contribuant au dynamisme culturel du pays.

Sud Quotidien a relaté à travers les propos de Lamine Diédhiou que cette première édition de la rentrée littéraire est un jalon supplémentaire vers un épanouissement culturel et littéraire du Sénégal.

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