La polémique sur l’ivoirité en Côte d’Ivoire : Tidjane Thiam au cœur du débat
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Longtemps reconnue comme une terre d’accueil en Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire a vu ses relations avec les étrangers évoluer, notamment sous l’influence de l’« ivoirité », un concept introduit en 1994 par le président Henri Konan Bédié. Destiné initialement à valoriser l’identité culturelle ivoirienne, il s’est transformé en outil d’exclusion, accentuant les divisions sociales et politiques. Cet aspect de l’histoire du pays a été relaté dans un article de Sud Quotidien.
L’« ivoirité » a été évoquée pour la première fois par Senghor en 1971 à Abidjan et reprise dans les années 1980 par des intellectuels tels que le philosophe Niamkey Koffi et l’écrivain Jean-Marie Adiaffi. Cependant, avec le temps, ce concept a été détourné pour distinguer les « vrais » Ivoiriens des immigrés, créant de vives tensions. Dans ce contexte, les contributions économiques des étrangers, notamment dans l’agriculture, ont commencé à être remises en question.
L’affaire de la nationalité d’Alassane Ouattara, accusé d’être Burkinabé, avait déjà amorcé une crise politique au début des années 2000. Aujourd’hui, le concept d’« ivoirité » resurgit avec la figure de Tidjane Thiam, élu en décembre 2023 président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) face à Philippe Yacé pour les élections présidentielles de 2025. Cependant, son identité nationale est de nouveau mise en question, remettant au goût du jour les anciennes fractures sur le critère de l’appartenance nationale, comme l’a rapporté Sud Quotidien.
Les déclarations récentes du ministre des Affaires maritimes, membre du RHDP, ont exacerbé ces tensions. Critiquant les origines sénégalaises de Thiam, il a fait renaître des querelles raciales. En conséquence, un huissier a signifié à Thiam une convocation à comparaître pour sa présidence au sein du PDCI, posant la question de la légitimité de son élection en raison de sa double nationalité, bien que ses partisans aient contesté ces arguments.
Les déclarations ont suscité des réactions de divers acteurs. Blaise Lasm, membre du Parti des Peuples Africains, a dénoncé sur Facebook des propos xénophobes contre Thiam. Le Dr Osman Chérif, secrétaire national de la J-PDCI, a saisi le procureur pour ces propos, citant plusieurs articles du Code pénal ivoirien.
Dans le paysage médiatique, « Le Nouveau Réveil » a titré sur la saisie de la justice pour contester le congrès du PDCI tandis que « Dernière Heure Monde » parle d’une « cabale contre Tidjane Thiam ». Le journal « Le Jour Plus » évoque une lutte interne au PDCI après la mort de Konan Bédié.
En conclusion, l’issue judiciaire de ce dossier pourrait fortement influencer l’avenir politique de Tidjane Thiam en Côte d’Ivoire.
Mais sa mère est Ivoirienne où est le problème
S’il était de père et mère Sénégalais d’accord
Sur ce sujet, le Sénégal n’a pas de leçon à donner aux ivoiriens. Le racisme envers les peuls fouta est omniprésent et décomplexé avec l’avènement de pastef et de son rejeton Tahirou Sarr. Donc balayons devant notre porte avant de parler des autres.
yamana doul pastef est un parti panafricain qui rejette personne . pour tahirou sarr il a sa propre voie différente de celle de pastef
Tex vous êtes un vrai menteurs pastef n’a jamais parlé de xénophobie et tahirou n’est pas et n’a jamais êtes membre de pastef on peu détester un parti d’accord mais il faut savoir dire la vérité goor momoul fene ns avons tous entendu le discours de sonko sur le sujet alors arrêté mon mensonge mon cher sa ne vous grandi pas