La justice sénégalaise au cœur de la politique : défis et controverses
La radiation tardive de Barthélemy Toyes Dias de la liste des députés récemment élus en novembre relance le débat sur la légitimité démocratique au Sénégal.
Ousmane Sonko et Khalifa Sall, également touchés par cette stratégie judiciaire politique, illustrent un problème récurrent minant la démocratie représentative sénégalaise.
Si le slogan ‘Sonko Moy Diomaye’ a conquis le peuple, Basirou Diomaye est devenu président dans un contexte où Sonko a été écarté par des poursuites judiciaires soigneusement orchestrées.
Les précédents incluent Khalifa Sall, dont l’ambition présidentielle a été étouffée par une rapide condamnation pour gérer les fonds avancés.
Karim Wade, exilé après une condamnation pour enrichissement illicite, peine à réintégrer le champ politique malgré le soutien populaire persistant.
Barthelemy Dias, lui, reste député malgré une condamnation confirmée par la Cour suprême, soulevant des questions sur la représentation véritable des choix du peuple.
Inspiré des cas internationaux, notamment les exemples américains de non-poursuite des leaders élus controversés, le Sénégal semble en quête d’un équilibre entre légalité et volonté populaire.