La jeunesse pour la démocratie et le socialisme s’est fendue d’un communiqué pour exprimer son amertume suite aux arrestations de certains responsables du Parti socialiste trempés dans les incidents survenus à la maison du parti, lors de la réunion du Bureau politique du 05 mars 2016.
« Ces arrestations sur commande relèvent d’une forfaiture qui porte, encore une fois, la signature du régime APR-Benno. Malheureusement, l’instrumentalisation de la Police et de l’appareil judiciaire à des fins de règlements de comptes politiques est devenue l’une des marques caractéristiques du régime en place. La propension de Macky SALL et de ses alliés à se servir de la Police et de la Justice comme bras armé pour résoudre des équations politiques auxquelles ils sont incapables d’apporter des réponses politiques, est un danger pour notre démocratie. Il faut faire face !« , fustigent les jeunes.
En outre, elle lance un appel à l’union pour la libération des camarades socialistes : « La Jeunesse pour la Démocratie et le Socialisme (JDS) dénonce avec la plus grande fermeté les arrestations injustes et arbitraires de responsables du Parti socialiste et exige leur libération sans délai. Si ces responsables sont gardés en prison, ils seront considérés comme des otages politiques entre les mains d’un régime à bout de souffle, qui cherche désespérément à se maintenir en usant de l’intimidation et du chantage. Si la rançon attendue du Parti socialiste est qu’il renonce à son ambition pour le Sénégal, c’est peine perdue. L’entreprise de vassalisation du Parti de Senghor est vouée à l’échec. Le Parti socialiste présentera bel et bien un candidat issu de ses rangs à la prochaine élection présidentielle, conformément à la volonté des militants à la base« , déclare-t-elle.
La jeunesse pour la démocratie et le socialisme demande à la direction du parti de faire recours aux textes et d’éviter la voie judiciaire : « La Jds invite, par la même occasion, la direction du Parti socialiste à revenir à la raison. Les textes du Parti prévoient des mécanismes internes capables de vider, de manière juste et dans la sérénité, les contentieux entre militants. Par conséquent, l’avenir du Parti ne peut pas être décidé par des juges », conclut-elle