La France et Israël discutent des tensions au Liban

La France et Israël discutent des tensions au Liban

Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a échangé ce lundi par téléphone avec son homologue israélien, Gideon Saar, pour discuter notamment de la situation au Liban. Cet échange survient alors que les tensions dans la région attirent l’attention internationale.

Dans un communiqué de presse, le Quai d’Orsay a précisé que le chef de la diplomatie française « a insisté sur la nécessité que toutes les parties respectent le cessez-le-feu au Liban ». Jean-Noël Barrot a également « souligné les efforts déployés en ce sens par la France, en lien avec ses partenaires américains ».

Le communiqué continue en affirmant que « le ministre a souligné que l’accord sur un cessez-le-feu au Liban devait ouvrir la voie à un cessez-le-feu immédiat à Gaza ». De plus, il a exprimé l’importance de « la libération de tous les otages et à l’entrée massive d’aide humanitaire ».

Il a par ailleurs mentionné que « la France assumerait toute sa part en prenant de nouveaux engagements humanitaires » lors de la conférence sur l’aide humanitaire à Gaza se tenant au Caire le même jour. Cet angle humanitaire marque l’engagement continu de Paris dans la région.

L’entretien entre les deux dirigeants a également abordé la situation en Syrie et le problème du nucléaire iranien, soulignant ainsi les multiples sphères de tension dans la région. Cette discussion indique la complexité des relations diplomatiques et des enjeux sécuritaires actuels.

Ces déclarations françaises interviennent alors que Paris a accusé Israël de nombreuses violations du cessez-le-feu conclu avec le Liban, destiné à instaurer une trêve des combats de deux mois. Durant cette période, l’armée israélienne était censée retirer progressivement ses troupes du sud du Liban.

Quant au Hezbollah, le groupe devait se replier vers le nord de la rivière Litani, située à une quinzaine de kilomètres de la frontière israélienne, alors que l’armée libanaise devait prendre le relais dans les zones évacuées. Ces obligations soulignent les défis de la coopération régionale post-conflit.

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