Sanctions et tensions internationales autour de la Cisjordanie et du Liban

Sanctions et tensions internationales autour de la Cisjordanie et du Liban

Le Royaume-Uni a récemment annoncé de nouvelles sanctions ciblant les colons israéliens « extrémistes » en Cisjordanie. Ces mesures visent à lutter contre le climat d’impunité présumé responsable de violences accrues dans les communautés palestiniennes. Cette situation est exacerbée depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, marquant le début de la guerre à Gaza.

Dans une déclaration officielle, le ministère britannique des Affaires étrangères a précisé que ces sanctions sont une réponse directe à la « montée continue de la violence » dans la région, une situation qui, selon Emmanuel Macron, ne peut être détachée des décisions historiques de l’ONU. Le président français a tenu à rappeler que l’État d’Israël a été créé par une résolution des Nations Unies et a incité Benjamin Netanyahou à ne pas « s’affranchir » de ces décisions internationales.

Par ailleurs, la situation se tend également au Liban où le Hezbollah, soutenu par l’Iran, a intensifié ses attaques contre Israël. Naïm Qassem, numéro deux du Hezbollah, a déclaré que la fin du conflit passerait par un « cessez-le-feu », tout en menaçant de frapper Israël « partout » si cela n’était pas respecté.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, s’est exprimé en faveur de sanctions internationales contre Israël, estimant que le temps de la diplomatie était dépassé. Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères français, a réaffirmé la position attentive de la France face à cette crise, soulignant la responsabilité du Hamas dans l’escalade actuelle.

En parallèle, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a annoncé sa prochaine visite au Liban pour évaluer la situation sur le terrain, notamment après les tirs essuyés par les troupes italiennes participant à la mission de paix de l’ONU.

Les tensions entre Israël et le Hezbollah continuent de s’intensifier avec des échanges de tirs réguliers et des incursions militaires. Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a indiqué des mesures de sécurité renforcées à Beyrouth pour minimiser les provocations. Au cœur de ce conflit, Israël et ses alliés réfléchissent à la stratégie de réponse la plus appropriée, y compris de potentiels affrontements directs avec l’Iran, un soutien clé du Hezbollah.

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