La situation dans le nord de Gaza n’a jamais été aussi critique. Selon les responsables des grandes agences humanitaires de l’ONU, la région est décrite comme « apocalyptique », et l’ensemble de ses habitants sont en « risque imminent de mourir ». Les signataires demandent instamment à l’État d’Israël de cesser son offensive militaire à Gaza.
Le Hamas, pour sa part, a rejeté une proposition de trêve qui ne comprenait pas un arrêt permanent des hostilités ni le retrait de l’armée israélienne. Cette proposition, reçue lors d’une réunion à Doha, incluait une aide humanitaire et un échange limité de prisonniers, sans toutefois répondre aux attentes du mouvement.
Dans la nuit, l’armée israélienne a annoncé avoir intercepté sept drones hostiles, ajoutant que plus de cent drones avaient été abattus en octobre. Parallèlement, des raids israéliens au Liban ont fait au moins dix morts dans la région de Baalbeck-Hermel, ciblant principalement des zones du Hezbollah.
Les frappes israéliennes ne s’arrêtent pas là, avec des raids observés dans d’autres localités dont Tyr, provoquant l’effondrement d’un immeuble sur le front de mer. La coordinatrice spéciale de l’ONU pour le Liban a exprimé sa préoccupation quant à la sauvegarde du patrimoine culturel des villes historiques comme Baalbek.
L’OMS a également exprimé de vives inquiétudes quant aux conséquences des attaques israéliennes sur les structures sanitaires au Liban, condamnant fermement ces actions. Le Premier ministre libanais a averti que l’intensification des frappes israéliennes rejetait les efforts de cessez-le-feu.
Enfin, quatre Thaïlandais ont été tués par une roquette provenant du Liban, causant tristesse et inquiétude au sein de la communauté internationale. Ces événements soulignent l’urgence d’une désescalade pour éviter une catastrophe humanitaire dans la région.