La CEDEAO face au départ du Burkina, Mali et Niger : recherche active d’une solution négociée

La CEDEAO face au départ du Burkina, Mali et Niger : recherche active d’une solution négociée

L’entité régionale ouest-africaine CEDEAO s’est exprimée en faveur d’une résolution pacifique suite à l’annonce du départ de trois de ses membres. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont décidé de se désengager de la Communauté, mettant en avant des divergences fondamentales. Un choix motivé par des regrets, de l’amertume et une grande déception face à un écart perçu entre les objectifs initiaux de la CEDEAO et sa trajectoire actuelle.

Le retrait simultané s’inscrit dans une optique de souveraineté, comme l’a annoncé le porte-parole du CNSP, Colonel Abdourahamane Amadou, relayant la décision des chefs d’État respectifs. La CEDEAO, quant à elle, affirme son engagement pour une issue concertée à cette situation problématique et attend dorénavant une notification formelle et directe des nations démissionnaires.

2 COMMENTAIRES
  • Toure alioune

    BIEN QUE NOUS CONDAMENONS LES REGIMES PROVENANTS DES COUPS D,ETAT MILITAIRES:EN CONSIDERANT QUE LE POUVOIR SE PREND DEMOCRATIQUEMENT PAR LES URNES ,DE MÊME QUE NOUS CONDAMENONS FERMEMENT DES PAYS AFRICAINS A LA MERCI DE LA FRANCE OU MÊME D,AUTRES PUISSANCES ETRANGERES.

  • Diof

    Il fallait y attendre :dès pays menacés par des terroristes formés et armés par des puissances étrangères de la région, ces pays cherchent par tous les moyens légaux pour libérer leurs territoires. Au lieu que les pays de la CEDEAO se mettent à leurs côtés pour les aider, mais NON ils prennent position à côté d’une puissance étrangère pour vouloir attaquer ces pays au prétexte de la légitimité de ces militaires.
    Peut on organiser une élection dans un pays où les deux tiers est occupés par des bandes armées ?
    La CEDEAO doit revoir son mode de fonctionnement

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