La casquette du coach Malick qui rit sous…cape. Regardez

Malick Daf en rit encore, quand on lui a demandé au bout du fil « avait-il toujours sa casquette vissée sur la tête » à un moment de la rencontre entre son équipe le Jaraaf et Teungeth FC? 

« Ah oui, vous avez raison! A aucun moment je n’ai remarqué que la casquette était tombée. Mais c’était un match où j’ai dépensé beaucoup d’énergie. En ce moment, on jouait la première période et j’ai vu que mes joueurs se créaient beaucoup d’occasions, mais manquaient de lucidité devant le but adverse. Ils auraient pu en marquer au moins trois avant d’aller aux oranges », a-t-il répondu d’une voix calme, pondérée, qui diffère totalement du personnage quand il est en match.

Bouillant, « chaud », Malick Daf reconnu pour sa rigueur dans le travail, repoussant ses propres limites quand il est difficulté, même quand il était footballeur. De toutes les équipes qu’il a eu à coacher, Malick Daff laissait une marque indélébile, à savoir une équipe compacte, physique, tonique et dès fois joueuse comme son premier titre de champion avec le Port (2004-2005) où il a devancé la Sonacos, dauphine avec près d’une vingtaine points. Alors qu’il n’était qu’initiateur.

Avec ce Jaraaf (avec les mêmes joueurs quasiment), qui n’était pas dans les mêmes dispositions la saison dernière en deux (2) journées, Malick Daf ne tire pas la couverture sur lui.

« J’ai trouvé un groupe de qualité avec de bons joueurs. Je suis dans la continuité de mes prédécesseurs, seulement les joueurs manquaient de rigueur sur ce qu’ils faisaient »,  a-t-il remarqué.

La patte de Malick Daf sent à plein nez quand on voit le Jaraaf jouer surtout qu’il a l’habitude de prendre ses équipes très tôt pour le travail foncier, ce qui fait l’avance physique et de rythme notée chez les verts blancs contrairement à la saison dernière où il avait encaissé une dizaine de buts en trois rencontres. Surtout qu’il a retrouvé un joueur qu’il avait fait venir au Port, Pape Sassy Diallo qui sera sans aucun doute la Tour du Jaraaf. D’ailleurs c’est lui qui a libéré le Jaraaf d’une tête à la suite d’un corner. Un but qui rappelle ceux qu’il a marqués au Port avec le même schéma de jeu.

Les supporters Jaraaf men, réputés très difficiles ne font pas la fine bouche, car cela fait un bail qu’ils courent derrière un titre (un ayant été perdu par une défaite du Jaraaf devant Port coaché par…) et le feeling va avec Malick Daf. Un fils de la Médina.