Khadim Mbacké : « Une femme peut s’immiscer dans une confrérie et évoluer »

C’est hier dans la nuit pendant que les travailleurs commençaient à cogiter sur la reprise du lundi que le Khalife Général des Mourides a fait sa sortie pour remettre Aïda Diallo à sa place. Une sortie qui a été appréciée par les musulmans dans leur écrasante majorité. Le chercheur, Serigne Khadim Mbacké, s’est prononcé sur le sujet au micro de la radio Sud Fm.

La désobéissance 

« On ne peut se dire mouride, tidiane ou khadre et désobéir aux enseignements du khalife ou du chef suprême », précise l’islamologue, selon qui, « il faut bien les comprendre et choisir de rester dans la confrérie ou de créer son propre groupe ».

La religion musulmane

Concernant la veuve du guide des Thiantacônes,  Serigne Khadim Mbacké estime qu’ « elle a sa place dans la religion musulmane en général et dans les confréries en particulier. Mais dans tous les cas, il faut être discipliné, suivre les règles de la confrérie, de la religion. »
La place de la femme dans une confrérie
Revêtant son manteau de chercheur, il lance : « Je pense qu’une femme peut parfaitement s’immiscer dans une confrérie et évoluer comme tous les autres membres au degré qu’elle mérite, mais tout cela doit se faire dans le cadre des respects des codes de conduite de la confrérie ». Par la même occasion, il ajoute que « le Khalife général des mourides a bien fait de rappeler à l’ordre Aïda Diallo. »
1 COMMENTAIRE
  • KABIRlO

    Autre franmançon degage le khalif a tout dit circule .

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