L’avocat franco-espagnol Juan Branco, qui s’était illustré par sa défense du parti Pastef et de son leader Ousmane Sonko face à l’ancien régime de Macky Sall, est de retour dans l’actualité judiciaire sénégalaise. Dans un post publié sur X (anciennement Twitter), l’avocat dénonce le silence persistant des nouvelles autorités sénégalaises quant aux suites judiciaires des plaintes déposées devant la Cour pénale internationale (CPI) et en France.
« Les nouvelles autorités sénégalaises, sollicitées, n’ont jamais donné d’instructions concernant les procédures initiées devant la CPI et en France concernant les soixante meurtres et plusieurs milliers de crimes commis par l’administration précédente contre leur propre peuple », a-t-il déclaré sur son compte X visité par Senego.
Ce message fait écho aux événements tragiques qui ont jalonné la période de tensions politiques entre 2021 et 2024, où de nombreuses manifestations ont été violemment réprimées, occasionnant plusieurs dizaines de morts selon les ONG et la société civile. Juan Branco avait alors introduit des plaintes auprès de juridictions internationales, accusant les autorités sénégalaises de l’époque de crimes contre l’humanité.
Depuis l’arrivée au pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye, certains observateurs s’attendaient à une relance de ces dossiers, ne serait-ce que pour marquer une rupture avec le passé. Mais selon Juan Branco, aucune directive n’a été donnée jusqu’à présent, laissant ces affaires dans une forme de léthargie judiciaire.
monsieur laissez nous avec nous soucis
C’est l’œuvre de Diomaye.
IL Y,A UNE FAILLE QUELQUE PART AU SOMMET DE L,ETAT.