Nichelino, une commune italienne de la ville métropolitaine de Turin dans le Piémont, s’est réveillée ce week-end avec les yeux rivés sur Rejoice. Une petite fille du Sénégal qui est devenue le modèle de la plus grande fresque de la ville et l’une des plus grandes de toute la région.
L’une des plus grandes fresques de la région
La fresque a été peinte sur la façade latérale d’un immeuble de quatre étages situé entre la Via Martiri et la Piazza Camandona, l’une des zones les plus fréquentées.
Une façon, selon les initiateurs, de faire revivre les murs gris, les parties dégradées de la ville. Dans le dessin, la petite fille regarde vers la ville tout en lisant un livre.
Cette peinture murale a été créée par Giulio Rosk, 34 ans, l’un des artistes qui ont contribué à la célèbre fresque de Falcone et Borsellino surplombant le golfe de Palerme.
Une polémique aux airs racistes ?
Le conseiller municipal de Fratelli D’Italia, Andrea Sinopoli, a demandé sur ses profils sociaux pourquoi la maxi-murale de la Via Martiri ne représentait pas un sujet d’Europe de l’Est, étant donné le moment historique. Certains ont pris sa demande comme une provocation, liée à la présence d’un enfant noir.
Fiodor Verzola, conseiller municipal rétorque : « La controverse est nulle : notre monde évolue vers le multiculturalisme et c’est un fait qui n’est pas accepté seulement par ceux qui ne veulent pas le voir ». –
Ben prenez l’immeuble d’en face et faites votre fresque avec ce que vous voulez comme image ou couleur. Je vis à Turin je et je connais bien les réalités italiennes. Cette région frontaliére avec la France (Chambéry, Lyon…) est multiculturelle de par son histoire et sa proximité avec la France. En résumé aussi racistes que seront les commentaires sur cette belle fresque, elle y restera n’en déplaise à qui je ne voudrais point nommé.
Complimenti a l’artista Giulio Rosk