Israël sous le feu des critiques de l’ONU pour non-respect des obligations internationales
Le Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD) a exprimé sa vive préoccupation face au non-respect par Israël de ses obligations juridiques internationales. Les critiques ont été émises en réaction aux violations des ordonnances de la Cour internationale de justice (CIJ) concernant les mesures provisoires.
Dans son récent communiqué, le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme (HCDH) alerte sur la nécessité de prendre des « mesures urgentes et décisives » pour répondre à la crise humanitaire qui se détériore dans la région, notamment à Gaza, en Cisjordanie et au Liban. Cette déclaration s’inscrit dans le cadre des procédures d’alerte et d’action urgente du Comité.
Le Comité souligne l’importance pour tous les États de respecter leurs obligations internationales afin de mettre un terme aux atrocités en cours. Cette injonction suit plusieurs ordonnances de la CIJ émises cette année, auxquelles Israël n’a pas donné suite.
Les méfaits répertoriés incluent des attaques sévères ayant causé de lourdes pertes civiles palestiniennes, s’élevant à 44 500 morts et plus de 105 000 blessés. Le CERD a exprimé sa consternation face aux conséquences de la violence militaire et de l’usage disproportionné de la force, notamment en Cisjordanie.
En moyenne, trois enfants palestiniens ont perdu la vie chaque semaine au cours de l’année passée, selon les rapports du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies. Cette situation alarmante appelle à un cessez-le-feu immédiat et durable dans la région.
Le CERD a aussi manifesté une profonde inquiétude face à l’escalade des tensions, notamment les frappes aériennes en grand nombre au Liban. Il appelle au respect strict de l’accord de cessez-le-feu en vigueur depuis le 27 novembre 2024.
Finalement, le Comité insiste sur la nécessité pour Israël de se conformer pleinement au droit international, en assurant la protection des Palestiniens et en garantissant leurs droits fondamentaux.