Le gouvernement israélien, sous la houlette de Benyamin Netanyahu, a approuvé dimanche à l’unanimité un plan stratégique visant à intensifier la colonisation juive dans le Golan syrien occupé. Cette initiative est évaluée à plus de 40 millions de shekels, soit environ 11,13 millions de dollars américains, et s’inscrit dans un contexte de changements régionaux en Syrie.
Selon le communiqué officiel du bureau de Netanyahu publié sur la plateforme X, le plan a pour objectif de favoriser la croissance démographique dans les colonies du Golan et précisément de Qatzrin. Ce village est situé dans la province syrienne de Quneitra, sur le plateau du Golan, une région occupée par Israël depuis 1967, selon les termes du droit international et des résolutions des Nations unies.
En réaction à l’actualité en Syrie, y compris les conflits armés et les changements de pouvoir récents, Netanyahu a souligné dans le communiqué que l’approbation de ce plan vise à doubler la population locale du Golan. Il a déclaré : « Le renforcement du Golan est le renforcement de l’État d’Israël, et ceci est particulièrement important en ce moment. »
Cette démarche se manifeste par des investissements dans divers secteurs, incluant l’éducation, les énergies renouvelables, et la construction de nouvelles infrastructures comme un village étudiant. L’objectif est de renforcer les capacités du conseil régional du Golan pour l’accueil de nouveaux arrivants.
D’après le journal Haaretz, la population actuelle du Golan syrien avoisine les 50 000 personnes, comprenant tant des colons juifs que des communautés druzes et alaouites. Qatzrin, surnommée la « capitale du Golan », abrite environ 7 700 colons juifs.
Profondément affecté par les récents bouleversements politiques en Syrie, Israël a intensifié ses actions militaires, annonçant l’abandon de l’accord de désengagement de 1974 avec la Syrie et la mobilisation de son armée dans la zone tampon démilitarisée.
Les récents événements incluent l’occupation israélienne de trois nouveaux villages syriens, Jomla, Mazraat Beit Jinn et Maghar al-Mir, suscitant la désapprobation des Nations unies et des pays arabes concernant cette violation du territoire syrien.