Israël poursuit ses frappes sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah
La banlieue sud de Beyrouth, connue pour être un fief du Hezbollah libanais, subit depuis plusieurs heures des frappes israéliennes intenses. Selon la chaîne al-Manar, affiliée au mouvement islamiste pro-iranien, ces raids ont ciblé au moins cinq quartiers différents.
De nombreuses familles se sont retrouvées contraintes de quitter précipitamment la zone vendredi soir, formant d’importants embouteillages sur les routes de la capitale libanaise, normalement calmes à cette heure. Une alerte de l’armée israélienne, appelant à évacuer, a provoqué des scènes de panique. L’obscurité était amplifiée par les coupures de courant.
L’armée israélienne a affirmé avoir éliminé plusieurs hauts responsables du Hezbollah dans le sud du Liban. Parmi eux, Mohammed Ali Ismaïl, le commandant de l’unité des missiles, ainsi que son adjoint Hossein Ahmed Ismaïl ont été tués lors d’une attaque aérienne.
Réagissant à ces événements, le ministre iranien des Affaires étrangères a accusé les États-Unis de soutenir indûment Israël dans ses actions à Gaza et au Liban, qualifiant leur soutien de « complicité » dans les « crimes » commis. Abbas Araghchi a exprimé ces reproches lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU.
Européenne, Josep Borrell, a mis en lumière l’incapacité des acteurs internationaux à freiner les actions militaires d’Israël, malgré les pressions diplomatiques pour instaurer un cessez-le-feu dans les conflits impliquant le Premier ministre Benjamin Netanyahou.
