Israël : Pérquisitions à Jérusalem-Est avant la libération de prisonniers palestiniens

Israël : Pérquisitions à Jérusalem-Est avant la libération de prisonniers palestiniens

La police israélienne a mené des perquisitions dans des maisons situées à Jérusalem-Est, appartenant à des prisonniers palestiniens dont la libération était prévue ce dimanche. Celles-ci s’inscrivent dans un accord de cessez-le-feu convenu entre Israël et le mouvement Hamas, selon une organisation non gouvernementale locale.

Le Centre d’information Wadi Hilweh a rapporté sur Facebook que des forces israéliennes ont encerclé la maison de Zeina Barbar dans le quartier de Ras al-Amoud. Barbar devait être libérée dans le cadre de la première phase d’un échange de prisonniers. « L’armée israélienne a également perquisitionné la maison d’Adam al-Hadra, un autre prisonnier en attente de libération à Al-Tur », a détaillé ce centre, qui est spécialisé dans la documentation des violations à Jérusalem.

Outre la maison d’al-Hadra, les services de sécurité israéliens ont été déployés autour de la maison de Qasim Ja’afra à Jabal al-Mukabber. Les deux hommes doivent être libérés également dans le cadre de cet accord. Selon le Centre d’information de Wadi Hilweh, d’autres perquisitions ont eu lieu dans différents secteurs pour empêcher tout événement de célébration suite à ces libérations.

Dans le cadre de la même entente, le Hamas a remis trois captifs israéliens à la Croix-Rouge ce dimanche. Cet accord de cessez-le-feu à Gaza est entré en vigueur à 11h15 heure locale, après des retards attribués à des accusations israéliennes concernant la liste des captifs palestiniens à libérer par le Hamas.

Pour rappel, depuis le 7 octobre 2023, le conflit a causé la mort de près de 47 000 personnes, principalement des femmes et des enfants, et blessé plus de 110 700, d’après les autorités sanitaires locales. Cette guerre, qualifiée de crise humanitaire d’envergure mondiale, a également laissé plus de 11 000 disparus.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre à Gaza. Parallèlement, une plainte pour génocide a été déposée contre Israël devant la Cour internationale de justice. Ce texte a été adapté des informations obtenues par Anadolu.

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