Vingt-huit ministres des Affaires étrangères se réunissent à Paris pour préparer, sans les principaux concernés, une conférence internationale pour la paix entre Palestiniens et Israéliens prévue cet automne.
Initiée par la France, la conférence internationale qui débute ce 3 juin à Paris pour promouvoir la paix au Proche-Orient est née sous des augures menaçants, venant notamment des Etats-Unis et d’Israël. “Alors que John Kerry a accepté de faire le déplacement, les Etats-Unis ont exprimé leur ambivalence au sujet de l’initiative française, soutenant que, sans la volonté des deux parties concernées, le processus de paix était voué à l’échec”, explique Al-Monitor.
“La France, pour sa part, a répondu qu’elle était bien consciente des difficultés, mais que quelque chose devait être tenté pour sortir de l’impasse et ramener [Palestiniens et Israéliens] à la même table”, poursuit le site d’actualités sur le Moyen-Orient, installé à Washington.
Même réticence du côté de Tel-Aviv, où “Benyamin Nétanyahou a exprimé sa colère envers la démarche française, dénonçant une intrusion internationale malvenue et répétant que la seule façon de parvenir à la paix était de mener des pourparlers bilatéraux, sans conditions préalables”.