L’armée israélienne a sommé les habitants de deux secteurs de la banlieue sud de Beyrouth d’évacuer leurs maisons. Cette directive vise les quartiers de Haret Hreik et de Hadath, où Israël suspecte la présence d’installations liées au Hezbollah.
Selon un communiqué de l’armée israélienne adressé à la population, les Forces de défense d’Israël prévoient des actions imminentes contre ces lieux. « Vous vous trouvez à proximité d’installations et d’intérêts affiliés au Hezbollah, contre lesquels les Forces de défense d’Israël vont agir dans un avenir proche », précise le message.
Parallèlement, dans la bande de Gaza, la Défense civile a rapporté une montée des tensions. Une frappe israélienne aurait causé « au moins 73 morts » samedi soir dans une zone résidentielle de Beit Lahia, située au nord du territoire palestinien.
Le porte-parole des secours, Mahmoud Bassal, a témoigné : « Les équipes de la Défense civile ont retrouvé 73 morts et un grand nombre de blessés par une frappe visant une zone résidentielle ». La situation est encore critique avec des corps coincés sous les décombres.
Israël, de son côté, met en question les données fournies par les autorités de Gaza concernant ce bilan, arguant que « les munitions utilisées et la précision d’une frappe sur une cible du Hamas » ne concordent pas avec les rapports locaux.
Au niveau international, la cheffe par intérim de l’ONU pour l’aide humanitaire, Joyce Msuya, a exprimé son indignation. Elle a évoqué sur le réseau social X que « les Palestiniens continuent de subir des horreurs indescriptibles » dans le nord de Gaza et a appelé à la fin de ces « atrocités ».