Le gouvernement américain envisage de soumettre une résolution au Conseil de sécurité des Nations unies contre le contrôle israélien en Cisjordanie occupée. Selon les médias israéliens, cette résolution est en cours de préparation.
Le quotidien « Israel Hayom », citant une source proche de l’administration du président Biden, rapporte que le projet de résolution affirme que la présence d’Israël en Cisjordanie, notamment à Jérusalem-Est et dans sa vieille ville, constitue une transgression du droit international. Le texte est actuellement en cours d’élaboration par le Conseil national de sécurité des États-Unis. Il n’a pas été précisé à quel moment il sera présenté à l’ONU.
À ce jour, les États-Unis n’ont pas commenté cette initiative. Toutefois, il est évoqué que l’administration Biden restera en fonction jusqu’à la prise de fonction du président élu Donald Trump, prévue pour le 25 janvier de l’année prochaine.
Ce projet de résolution rappelle la position de l’administration Obama en décembre 2016, lorsqu’elle s’est abstenue de voter sur une résolution similaire demandant la cessation immédiate de la construction de colonies israéliennes, favorisant ainsi l’adoption de la résolution.
Par ailleurs, le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré le 11 novembre que l’année prochaine pourrait voir l’application de la souveraineté israélienne sur la Cisjordanie. Selon le droit international, la Cisjordanie et Jérusalem-Est sont considérées comme des territoires occupés, et toute construction de colonies juives est jugée illégale.
En juillet, la Cour internationale de justice a rendu un avis consultatif qualifiant d’illégale l’occupation israélienne des territoires palestiniens, réclamant l’évacuation de toutes les colonies existantes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Les sionistes sont les seuls au monde qui font ce qu’ils veulent en transgressant le droit international. Ils se permettent tout sans que personne n’ose élever la voix.
Si c’était un État africain ou arabe qui agissait comme ça les occidentaux l’aurait mis sous embargo à défaut de le bombarder.