Israël et Gaza : Tensions croisées et réactions internationales

Environ 30% de la bande de Gaza a été transformée en « périmètre de sécurité » par l’armée israélienne. Cette zone, considérée comme un tampon, est désormais interdite à la population palestinienne. Selon des informations relayées par Le Monde, l’armée a également lancé des attaques aériennes sur environ 1 200 « cibles terroristes » et effectué plus de 100 « éliminations ciblées » depuis sa reprise des opérations le 18 mars.
La situation humanitaire est alarmante, l’ONU signalant le déplacement d’environ 500 000 Palestiniens dans l’enclave depuis la fin du cessez-le-feu unilatéral déclaré par Israël. « Nos partenaires humanitaires estiment que depuis le 18 mars, environ un demi-million de personnes ont été déplacées », a déclaré Stéphanie Tremblay, porte-parole du secrétaire général de l’ONU.
En Israël, une pétition signée par plus de 200 anciens officiers de police appelle à un échange de prisonniers avec les Palestiniens pour mettre fin au conflit. Parmi les signataires figurent huit anciens directeurs de la police, selon le journal Haaretz. Ils demandent la fin de ce qu’ils considèrent être une guerre motivée par des intérêts politiques plutôt que par des soucis de sécurité nationale.
Médecins sans frontières (MSF) dénonce une situation dramatique à Gaza sous les frappes israéliennes, qualifiant la zone de « charnier ». L’organisation accuse Israël de viser les infrastructures médicales, entravant ainsi l’assistance humanitaire urgente. Amande Bazerolle, coordinatrice d’urgence de MSF à Gaza, avait alerté sur la découverte d’une fosse commune incluant 15 secouristes palestiniens disparus lors d’une mission de secours.
Ces informations ont été rapportées par nos confrères de l’agence Anadolu.