Lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la non-prolifération, le représentant de l’Iran a souligné que le cessez-le-feu actuel avec Israël ouvrait la voie à la diplomatie. Selon les propos rapportés par l’agence Anadolu, Amir Saeid Iravani a déclaré : « Nous sommes aujourd’hui plus proches de la diplomatie que nous ne l’avons jamais été auparavant. » Ces propos interviennent après douze jours de conflit intense entre Israël et l’Iran.
Iravani a fait valoir que l’escalade récente mettait en évidence l’échec des politiques coercitives à l’encontre de l’Iran, affirmant que l’idée d’une « reddition inconditionnelle » de Téhéran par pression internationale avait échoué. « Cela prouve une simple vérité, encore plus clairement que jamais : la diplomatie et le dialogue sont la seule voie pour résoudre la crise injustifiée sur le programme pacifique de l’Iran », a-t-il affirmé.
Au cours de son intervention, Iravani a critiqué la participation d’Israël à cette session en déclarant que, « légalement et juridiquement, Israël n’a pas le droit de prendre part à cette réunion. Ce régime n’a aucun lien avec l’ordre du jour de la réunion », dans un contexte où il a également accusé Israël d’agressions criminelles avec le soutien des États-Unis.
Le représentant de la Russie, Vassily Nebenzia, a appuyé les objections iraniennes concernant la participation d’Israël. Il a qualifié de « très dangereuses » les frappes sur les installations nucléaires iraniennes, affirmant qu’elles constituaient une « menace réelle » pour le Moyen-Orient entier.
De son côté, Dorothy Shea, représentante des États-Unis, a défendu les actions américaines en déclarant que l’Iran était en « situation de non-conformité » selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), et a souligné la nécessité pour l’Iran d’emprunter la voie de la paix, conformément aux directives du président Trump.