Le ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants du Sénégal a annoncé l’intégration d’une composante finance islamique dans la phase 2 du Projet d’alphabétisation et d’apprentissage de métiers pour la lutte contre la pauvreté (PALAM 2), selon son secrétaire général, Mame Gor Diouf. Cette nouvelle composante s’ajoutera aux méthodes classiques de financement déjà existantes.
M. Diouf a fait cette annonce lors d’un atelier dédié à ce projet, indiquant que la finance islamique représente la quatrième composante du PALAM 2, doté d’un budget de 600 millions de CFA. Il a souligné que cette initiative permettrait d’accélérer les efforts de financement du gouvernement.
En intégrant la finance islamique, le projet cherche également à tirer profit de la ‘valeur islamique de la charité’ et de l’accessibilité des financements islamiques. M. Diouf a appelé les acteurs du système financier décentralisé à renforcer leurs interventions sur le terrain en soutien à cette initiative.
Le financement des micro-projets s’appuiera sur le système de financement décentralisé déjà en place dans les régions ciblées par le programme. Les femmes et les jeunes sont les principaux bénéficiaires du PALAM.
La phase 2 du PALAM, financée à hauteur de 13,7 milliards de francs CFA par la Banque islamique de développement, est mise en œuvre dans les régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack et Thiès. Le projet vise à éduquer environ 6.000 enfants, former 2.000 jeunes à des métiers innovants et aider à l’autonomisation de 5.000 femmes, selon le ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants.