Hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff : Les contractuels du ministère réclament leurs indemnités

Les Agents Contractuels du Ministère de la Santé et de l’action sociale à l’Hôpital Général d’Idrissa Pouye de Grand-Yoff (ex CTO) menacent de battre le macadam. Ces agents accusent la direction de l’hôpital d’avoir coupé tous leurs avantages et leurs indemnités, acquis depuis plus d’une décennie. Ils dénoncent le manque de respect et le manque de professionnalisme de la direction.
La colères des Agents
« Nous, Agents Contractuels du Ministère de la Santé et de l’action sociale, nous avons constaté la suspension de nos émoluments, sans notification au préalable, du mois de janvier (indemnités de sujétions, prime de qualification, prime de transports, indemnités différentielle). Des émoluments que nous recevions mensuellement depuis notre affectation à Hogip« , confie notre interlocuteur qui rappelle par la suite que ces émoluments ont commencé depuis 2001 avec les agents de l’Etat et depuis 2012 avec les contractuels du Msas.
La durée
« Tous les directeurs qui ont eu à passer à Hogip n’ont jamais coupé ses émoluments, comprenant que ce sont des avantages acquis sur le principe du droit du travail qui est protecteur« , a-t-il souligné.
Un manque de respect
Selon notre source, la direction n’a même pas pris la peine d’avertir les agents sur cette affaire. « Le plus surprenant dans cette affaire est que la Direction n’a même pas notifié aux agents de la coupure de leurs avantages, chose vraiment surprenante et un manque de respect total envers nous, agents contractuels du Msas par ailleurs, agents de l’Etat« , regrette le collectif des agents Contractuels du ministère de la santé et de l’action sociale à l’Hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff (ex CTO).
La Saisine
Ces agents ne comptent reculer d’un iota et n’excluent pas de saisir les autorités. « Vu le contexte sanitaire du pays, nous avons saisi le Ministère de la Santé pour une intervention parce que le directeur campe sur sa position. Ainsi, nous comptons saisir un huissier pour un constat et enfin nous allons saisir l’Inspection du Travail », renseigne la source.