Ils sont 129 familles, soit 1165 personnes, habitant les cités Célibataires de la Sicap Baobab 1954 sont aujourd’hui menacées de déguerpissement par la Société immobilière du Cap-Vert (Sicap) moyennant un terrain de 150 m2 plus 2 millions de F Cfa.
Ils ont organisé une marche hier pour faire entendre leur calvaire et leur refus à quitter ces lieux, note le journal Enquête.
Réunis autour du collectif des habitants de ces cités ont dénoncé une mesure injuste. « Nous sommes prêts à tous les sacrifices pour recouvrer nos droits qu’elle continue de bafouer « , s’indigne Samsidine Badjie. Pour lui, leur marche de protestation d’hier est un » démenti cinglant » aux déclarations de M. Wone.
Selon le collectif, les habitants de la Sicap et rue 10 ont été déguerpis de leurs maisons qu’ils occupent pendant 62 ans, sous le » fallacieux prétexte » de les reloger à Keur Massar Jaxaay, dans des villas construites clé en main d’un valeur de huit millions de F Cfa.
Ils redoutent le syndrome de ces derniers « Nous habitants Cité célibataire Sicap Baobabs, nous sommes sous le coup d’intimidation d’une menace de déguerpissement, c’est comme une épée de Damoclès suspendue à nos têtes, à l’image des habitants de la Cité célibataire (…) A ce niveau, nous avons décidé d’anticiper, de refuser de tomber dans le même piège que nos devanciers, c’est à dire d’accepter le terrain et les deux millions de F Cfa. En d’autres termes, nous posons comme condition inaliénables: la libération du site, la construction et la remise à chacun d’entre nous « une maison clé en main ».