Les prix du pétrole bondissaient ce lundi après les nouvelles sanctions prises contre la Russie, dopés par la guerre en Ukraine, la crainte des investisseurs d’une rupture de l’approvisionnement en pétrole grandissant
« Les inquiétudes croissantes concernant les perturbations de l’approvisionnement en énergie de la Russie poussent les prix du pétrole et du gaz à la hausse », commente Carsten Fritsch, de Commerzbank.
« Les inquiétudes croissantes concernant les perturbations de l’approvisionnement en énergie de la Russie poussent les prix du pétrole et du gaz à la hausse », commente Carsten Fritsch, de Commerzbank.
Les alliés occidentaux projettent d’exclure de nombreuses banques russes de la plateforme interbancaire Swift, rouage essentiel de la finance mondiale.
Par ailleurs, les partenaires occidentaux ont décidé de restreindre davantage l’accès de la banque centrale russe aux marchés des capitaux afin d’empêcher Moscou d’y recourir pour financer le conflit.
Riposte possible
Le géant pétrolier britannique BP a annoncé dimanche son désengagement de Rosneft, la plus grande société pétrolière russe, dont il détenait jusqu’ici une participation de 19,75 %.
« La Russie pourrait riposter à ces mesures sévères en réduisant, voire en suspendant complètement, ses livraisons d’énergie à l’Europe », estime M. Fritsch.
Cette nouvelle volée de sanctions « pourrait éventuellement interrompre l’approvisionnement en gaz de l’Europe et entraîner des conséquences économiques dangereuses pour le continent et le reste du monde », selon Exinity.
SudOuest.fr avec AFP