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Guerre en Ukraine : 64 hôpitaux attaqués depuis le début de l’invasion russe (OMS)

Au moins 64 attaques contre des établissements de santé ont été vérifiées en Ukraine depuis le début de l’offensive russe il y a un mois, a annoncé jeudi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui condamne ces attaques dans les « termes les plus forts », relevant qu’elles constituent une violation du droit international.

Ces assauts confirmés ont eu lieu entre le 24 février et le 21 mars à un rythme de deux à trois par jour, faisant au moins 15 morts. « Les attaques contre les soins de santé constituent une violation du droit international humanitaire, mais une tactique de guerre inquiétante et courante – elles détruisent les infrastructures essentielles, mais pire encore, elles détruisent l’espoir », a déclaré dans un communiqué, le Dr Jarno Habicht, Représentant de l’OMS en Ukraine.

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Pour l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU, les soins de santé ne sont pas – et ne devraient jamais être – une cible. « Ces attaques privent des personnes déjà vulnérables de soins qui font souvent la différence entre la vie et la mort », a ajouté le Dr Habicht.

Près de 1.000 établissements de santé se trouvent à proximité des lignes de front ou dans des zones d’occupation. « La conséquence de cette situation – accès limité ou inexistant aux médicaments, aux installations et aux professionnels de la santé – signifie que les traitements des maladies chroniques ont pratiquement cessé », note l’OMS.

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Plus largement, un mois de guerre a eu un « impact dévastateur » sur le système de santé ukrainien. « Les infrastructures de santé détruites et les chaînes de fournitures médicales perturbées constituent désormais une grave menace pour des millions de personnes », a souligné l’OMS, ajoutant ce conflit a gravement restreint l’accès aux services et a déclenché un besoin urgent de traiter les traumatismes ou les maladies chroniques.

Sur le terrain, plusieurs hôpitaux ont été réaffectés à la prise en charge des blessés. Ce changement « nécessaire » se fait ainsi « au détriment des services essentiels et des soins de santé primaires ». De plus, près de la moitié des pharmacies du pays seraient fermées, et de nombreux travailleurs de la santé ont été déplacés par les combats ou sont dans l’incapacité de travailler.

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