À l’université Alioune Diop de Bambey, le calme académique a été bousculé par une vague de protestations. Les étudiants ont lancé un appel à la grève, suspendant les activités pédagogiques pour les prochaines 48 heures. Cette action est une riposte à une série de coupures récurrentes d’eau et d’électricité qui frappent le campus, impactant sévèrement leurs conditions de vie et d’étude. Un cri d’alarme qui se fait l’écho de difficultés devenues insupportables.
Omar Mawa Sène, étudiant et leader estudiantin, met en lumière la gravité de la situation : ‘Depuis 6 jours, nous sommes face à des délestages fréquents et une absence d’eau, rendant la vie sur le campus quasi-impossible.’ À cela s’ajoute un mouvement de boycott, touchant aussi bien le paiement des loyers pour les chambres universitaires que l’accès aux repas subventionnés, marquant la détermination des étudiants à voir leurs conditions s’améliorer.
L’état de l’infirmerie est également source de préoccupation, avec des services au point mort. Les perturbations menacent ainsi la progression académique et le bien-être global de la communauté universitaire, d’après les dires d’Omar Mawa Sène. Ces événements pointent du doigt les défis auxquels doivent faire face les établissements d’enseignement supérieur du Sénégal, souvent confrontés à des infrastructures défaillantes.
