Gestion des produits halieutiques : La sardinelle inquiète les acteurs

La sardinelle est l’une des espèces les plus menacées au Sénégal, sur les produits halieutiques. Une situation due à un manque de gestion rationnelle de la part de l’Etat, mais aussi aux effets des changements climatiques qui impactent négativement sur sa stabilité. La révélation est faite, mercredi, en marge de la réunion préparatoire de la 35e édition de la journée mondiale de l’alimentation.

La gestion rationnelle des produits halieutiques par les gouvernants sénégalais pose encore une énorme difficulté. Le constat est fait par la direction des pêches maritime du Sénégal. En effet, selon El Hadji Abdoulaye Koumé, il est temps que l’Etat trouve des solutions idoines pour stopper le phénomène de la migration des produits halieutiques surtout de l’espèce sardinelle qui est le plus utilisé par les populations.

S’exprimant en marge de la réunion du Crd pour les préparatifs de la 35e édition de la journée mondiale de l’alimentation, M. Koumé n’a pas raté l’occasion pour lancer son cri de cœur. A l’entendre, cette situation est due aux effets des changements climatiques qui impactent négativement sur la stabilité des sardinelles qui, dit-il, vont à la quête d’une zone beaucoup plus tempérée et tranquille. « Les sardinelles migrent vers le nord, et les lieux comme la Mauritanie et le Maroc plus précisément qui sont plus tempérées ».

Devant ces faits, il souligne que la réduction de la productivité aura inévitablement des conséquences sur l’économie du pays surtout que l’essentiel des captures et des débarquements sont des sardinelles. « Aujourd’hui 60 à 70% des débarquements sont des sardinelles. Il est donc temps que les gouvernements cherchent des mesures d’adaptation et fassent des gestions rationnelles de ces produits halieutiques. Egalement il faudrait qu’ils pensent à l’avenir, à la manière de valoriser nos produits », suggère-t-il. Pour y arriver, il pense qu’il faudrait renforcer les campagnes de sensibilisation auprès des pêcheurs. « Le seul souci des pêcheurs c’est d’aller en mer et de capter des poissons et par tous les moyens. Il revient aux autorités de les sensibiliser pour qu’ils agissent désormais, d’une façon plus rationnelle et responsable », juge-t-il.
Avec Jour-J

1 COMMENTAIRE
  • ???

    Bakhna rek dessna touti yaboy sakh ken douko guisseuti. C un secteur tres mal géré malheureusement.

Publiez un commentaire