Plusieurs agences de presse internationales, dont l’AFP, l’AP, BBC News et Reuters, ont lancé un appel jeudi pour l’accès des journalistes à Gaza et la fin du blocus humanitaire qui frappe l’enclave palestinienne.
Ces agences s’inquiètent de la situation critique de leurs journalistes sur place, confrontés à la famine et aux mêmes privations que la population qu’ils couvrent.
Des journalistes menacés par la famine
Les agences de presse soulignent que leurs journalistes à Gaza « peinent de plus en plus à subvenir aux besoins alimentaires de leurs familles et d’eux-mêmes » et que « la faim menace leur survie ».
Elles rappellent que ces journalistes « sont les yeux et les oreilles du monde sur le terrain à Gaza » et qu’il est « essentiel que des vivres en quantités suffisantes parviennent à la population sur place ».
Un appel à l’ouverture de l’accès à Gaza
Les agences exhortent Israël « à autoriser l’entrée et la sortie des journalistes à Gaza » afin qu’ils puissent continuer à informer sur la situation humanitaire.
Elles rappellent que depuis octobre 2023, au moins 229 journalistes palestiniens ont été tués à Gaza, selon la Fédération internationale des journalistes, dont beaucoup visés par des frappes israéliennes.
La Société des journalistes (SDJ) de l’Agence France Presse (AFP) a également tiré la sonnette d’alarme concernant la situation critique de ses reporters à Gaza, confrontés à la famine et à des conditions de vie extrêmement précaires. Ces derniers, pigistes et collaborateurs de l’AFP, sont parmi les seuls reporters encore présents sur place.
La SDJ avertit que « sans intervention immédiate, les derniers reporters de Gaza vont mourir ».