Gabon : Des Partis Politiques En Opposition Face Aux Recommandations Du Dialogue National

Gabon : Des Partis Politiques En Opposition Face Aux Recommandations Du Dialogue National

Près d’une dizaine de partis politiques ont rencontré le président de la Commission de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), Gilberto da Piedale Vérissimo, pour empêcher les autorités de transition de faire appliquer certaines recommandations du Dialogue national.

Les conclusions du Dialogue national inclusif, tenu du 2 au 30 avril dernier, continuent de susciter des réactions mitigées au sein de la classe politique gabonaise. La semaine dernière, une importante délégation de partis politiques de l’opposition a rencontré le président de la Commission de la CEEAC, Gilberto da Piedale Vérissimo, avec pour objectif de bloquer l’application de certaines recommandations issues de ce dialogue.

La délégation de l’opposition gabonaise a sollicité le soutien du président de la Commission de la CEEAC pour plaider auprès des autorités afin de mettre de côté certaines résolutions. Parmi ces résolutions figurent la suspension des partis politiques et leur exclusion des commissions électorales, jugées contraires aux lois et règlements en vigueur.

La délégation était composée des présidents du Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ), de l’Union des patriotes gabonais loyalistes (UPGL) représentée par David Mbadinga, de l’Union et solidarité (US) dirigée par Jean De Dieu Moukagni Iwangou, du PPG, du Rapid, et de l’Union du peuple gabonais (UPG).

Gilberto da Piedale Vérissimo a exprimé son honneur quant à la confiance accordée à l’institution qu’il dirige. Il a promis de transmettre leurs doléances au président centrafricain Faustin Archange Touadera, facilitateur de la CEEAC dans le processus de transition au Gabon.

Au sein de la société civile, certains affirment que le débat sur la suspension des partis politiques est sans fondement. Selon eux, la Charte et la Constitution de 1991 garantissent l’existence des partis politiques. De plus, le président de la Transition, le Général Brice Oligui Nguema, avait souligné que ces recommandations n’avaient pas encore été traduites en loi.

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