Selon le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, les récentes frappes aériennes américaines sur des installations nucléaires iraniennes auraient retardé le programme nucléaire de Téhéran d’un à deux ans. « Nous pensons qu’il s’agit probablement d’un retard de leur programme plus proche de deux ans », a-t-il déclaré à la presse mercredi, selon l’agence Anadolu. Le 22 juin, les États-Unis ont largué six bombes anti-bunker sur le site de Fordo, tandis que des missiles de croisière tirés depuis des sous-marins ont visé les installations de Natanz et d’Ispahan. Ces attaques sont intervenues après un conflit de 12 jours entre Israël et l’Iran, marqué par des frappes aériennes israéliennes sur des sites militaires, nucléaires et civils iraniens à partir du 13 juin. Un cessez-le-feu, négocié par les États-Unis, est entré en vigueur le 24 juin.
L’évaluation des dommages causés aux trois sites nucléaires iraniens reste « inchangée », a précisé M. Parnell, ajoutant que les installations avaient été « entièrement anéanties ». « Nous estimons que la capacité nucléaire de l’Iran s’est fortement dégradée, voire même son ambition de fabriquer une bombe », a-t-il affirmé, tout en précisant que les évaluations étaient « en cours ». Les efforts diplomatiques se poursuivent dans un contexte de tensions accrues entre les États-Unis et l’Iran.