France : Trois hommes arrêtés pour des abus à Notre-Dame de Bétharram
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Trois hommes, âgés de 60 à 94 ans, ont été arrêtés et placés en garde à vue ce mercredi, a déclaré le parquet de Pau dans un communiqué publié en début d’après-midi. Selon les autorités, ils sont poursuivis pour « des viols aggravés, des agressions sexuelles et/ou des violences aggravées » qui auraient pu être commis entre 1957 et 2004 au sein de l’établissement scolaire Notre-Dame de Bétharram.
Interpellés par les gendarmes de la section de recherche de Pau, ces suspects sont soumis à des interrogatoires initiaux de 24 heures, pouvant être prolongés à 48 heures selon les nécessités de l’enquête. Leur arrestation est la première depuis l’ouverture d’une enquête préliminaire début 2024.
Cette affaire prend de l’ampleur alors que l’Assemblée nationale française a approuvé la création d’une enquête parlementaire visant à renforcer la supervision des établissements privés par l’État. Rappelons que 112 anciens élèves du groupe scolaire Notre-Dame de Bétharram, situé près de Pau, ont porté plainte. Ils accusent notamment le maire actuel, François Bayrou, de n’avoir jamais signalé les faits à la justice, bien qu’il aurait été informé de certaines violences.
Selon nos confrères d’Anadolu, une enquête avait été initiée en 2024 par le parquet de Pau pour éclaircir ces accusations de violences survenues entre 1970 et 2010 dans cet établissement catholique connu pour sa rigueur extrême. Ce développement judiciaire survient dans un contexte particulier, étant donné que des personnalités publiques, telles que François Bayrou, sont impliquées par le fait d’avoir potentiellement couvert ces agissements.
La mise en lumière de ces incidents pourrait avoir un impact significatif sur le contrôle et la réglementation des établissements scolaires privés en France, dans le but d’assurer une meilleure protection des élèves à l’avenir. Nous avons également pris connaissance de ces informations en consultant le site de nos confrères d’Anadolu, qui rapportent fidèlement les faits.