France : LFI-NFP demande un débat urgent suite à l’attaque israélienne en Iran

France : LFI-NFP demande un débat urgent suite à l’attaque israélienne en Iran

Dans une initiative notable, le groupe La France insoumise – Nouveau Front Populaire (LFI-NFP) a officiellement interpellé le gouvernement français sur la situation au Proche-Orient. Par le biais d’un courrier adressé à Matignon, la présidente du groupe, Mathilde Panot, a appelé à activer l’article 50-1 de la Constitution. Cette démarche vise à obtenir un débat suivi d’un vote sur la position de la France concernant les récents événements dans la région.

Le point central de cette demande est la récente offensive israélienne contre des installations en Iran. Dans la nuit du 12 au 13 juin 2025, Israël a mené l’opération baptisée « Operation Rising Lion », ciblant des sites nucléaires et militaires iraniens, notamment à Natanz. Ces agressions ont causé la mort de hauts responsables iraniens, notamment les généraux Hossein Salami et Mohammad Bagheri, déclenchant une riposte immédiate de Téhéran.

En réponse, l’Iran a sollicité une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies. L’initiative iranienne reflète une vive inquiétude mondiale, l’Iran dénonçant des « actes d’agression » et invoquant l’article 51 de la Charte de l’ONU, selon un article lu sur le site de notre confrère Anadolu.

Le LFI-NFP estime que ces événements marquent « une nouvelle étape dans la régionalisation de la guerre » et que la France doit réagir avec clarté. Dans ce contexte, le groupe appelle à revoir la politique française vis-à-vis d’Israël, pouvant impliquer des sanctions ou une redéfinition des relations commerciales.

Cette sollicitation survient alors que le Parlement français est le théâtre de débats intenses sur la stratégie internationale, entre maintien d’un alignement avec les alliés occidentaux ou une approche plus équilibrée, toujours selon notre confrère Anadolu.

Enfin, la France, tout en prônant la retenue, défend « le droit d’Israël à se défendre », comme l’a précisé le Président Emmanuel Macron. Toutefois, Washington assure n’avoir aucun rôle dans les frappes israéliennes, et le débat en France pourrait permettre à l’exécutif de clarifier sa position sur cet enjeu international complexe.

0 COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *