France : Hommage à Aboubakar Cissé, victime de la haine anti-musulmane

Le 25 avril, Aboubakar Cissé a tragiquement perdu la vie après avoir été poignardé alors qu’il priait dans une mosquée à La Grand-Combe, dans le Gard. Sa mémoire a été honorée à Paris, place de la République, où un rassemblement en son hommage a débuté à midi heure locale.
Parmi les participants, on retrouvait sa famille, des députés de La France Insoumise (LFI) comme Carlos Martens Bilongo, Thomas Portes et Éric Coquerel, ainsi que la députée écologiste Sabrina Sebaihi (EELV). Les participants portaient des pancartes exprimant leur opposition à la haine contre les musulmans et soutenant la justice pour Aboubakar Cissé.
Ousmane Diagana, président de l’Association pour la promotion de la langue et de la culture soninké, a évoqué Aboubakar Cissé comme un homme ordinaire pris pour cible à cause de sa foi. Il a dénoncé un « climat de peur » en France, marqué par une montée de l’islamophobie.
Samia Orosemane, comédienne franco-tunisienne, a qualifié l’attaque de « terroriste » et s’est insurgée contre la stigmatisation des musulmans par certains médias et politiques. Selon l’Agence Anadolu, elle a déclaré : « Personne ne devrait mourir poignardé 50 fois, surtout en plein culte. »
L’attaque, qui a eu lieu vers 8h30 dans la mosquée Hatice, a choqué par sa brutalité. Selon le parquet, Aboubakar Cissé, âgé de 24 ans, a été poignardé 57 fois par un individu nommé Olivier H. , qui a filmé l’acte et l’a diffusé sur les réseaux sociaux avant de se rendre à la police italienne le 27 avril.
Ce tragique événement a ravivé les débats sur l’islamophobie en France, avec des appels à reconnaître cet acte comme un attentat terroriste et à lutter contre la haine dirigée contre les musulmans. Selon l’analyse de l’Agence Anadolu, la communauté musulmane et bien au-delà, profondément choquée, réclament justice pour Aboubakar Cissé.
Rahma wa Makhfira wa jannathoul FIRDAWSI aamine