France : Fuite controversée d’un rapport sur l’activité des Frères Musulmans

Un rapport récemment déclassifié, évoquant un prétendu « entrisme des Frères Musulmans » dans la société française, provoque de vives réactions depuis sa fuite mardi matin. Composé de 73 pages, ce document, élaboré par deux hauts-fonctionnaires, a suscité de nombreuses réactions de la part de la classe politique ainsi que des associations et figures musulmanes mentionnées. Ce texte controversé a vu son contenu divulgué et largement discuté, selon nos confrères de l’agence Anadolu.
Alors qu’un conseil de défense présidé par Emmanuel Macron se concentrait sur ce rapport mardi, plusieurs structures citées ont vigoureusement rejeté ses conclusions. Les auteurs avancent que, outre les lieux de culte et les organisations, environ une vingtaine d’influenceurs, anonymes dans le document, seraient actifs en France pour promouvoir les idées des Frères Musulmans.
L’imam Ismaïl, une figure de l’Islam en France, est nommé dans le rapport. Dirigeant l’institut des Bleuets, situé dans les quartiers nord de Marseille, il a exprimé sa « stupéfaction ». Selon lui, cet institut s’engage à « l’inclusion, l’éducation et l’entraide » depuis plus de dix ans. Pourtant, cette institution est décrite comme un « écosystème suspect » dans le rapport.
L’imam se demande si ce sont ses actions sociales, comme les cours ou les maraudes pour sans-abris et personnes à mobilité réduite, qui sont problématiques « parce qu’il est musulman » ou « parce qu’il fonctionne ». Il déclare ne pas comprendre ce qui lui est reproché, soulignant n’avoir commis « aucun acte illégal, aucun appel à la haine ».
Le facteur de son influence « trop forte » et sa capacité à mobiliser seraient à l’origine des critiques. Il s’étonne que sa simple notoriété et sa capacité à être écouté sur les réseaux sociaux soient perçues négativement. À ses yeux, ces actions représentent une « alternative positive » à la délinquance plutôt qu’une menace.
L’imam Ismaïl qualifie ce rapport de « dangereux » et « idéologique », estimant qu’il utilise une vieille rhétorique de la peur. Il dénonce une assimilation d’engagements associatifs et de discours sur les réseaux à une théorie du complot. Il met en garde contre un discours qui pourrait mener à des actes violents, à l’image de l’assassinat d’Aboubakar.
La diffusion de ce rapport intervient selon lui en un moment politiquement opportun, s’alignant avec les récentes déclarations de membres du gouvernement sur le voile et l’islam. Pour le responsable religieux, ces éléments servent un agenda idéologique plutôt qu’une analyse factuelle, plaçant en tension la cohésion nationale.
Aucune décision concrète n’a été annoncée par le gouvernement à la suite du conseil de défense de mardi. Cependant, un autre conseil similaire est attendu en juin, avec la possibilité d’une nouvelle législation contre le séparatisme.
Cet attitude des autorités françaises n’étonne pas car leur pays est gangréné par la mécréance et dirigé par un lobby sioniste pour ne pas dire juif même s’ils sont étroitement liés et c’est à l’instar de tout l’occident et à quelques exceptions près
Franchement, je me demande ce qu’un musulman de France à moins qu’il soit Francais de souche fait en France, ce pays dont l’establishment sioniste couve une haine farouche contre l’Islam au point de mettre toute la république en branle contre le foulard d’une jeune fille. Le malheur pour ces ennemis jurés de l’islam mais ausi leur idiotie c’est de ne pas voir que malgré ou à cause de leur branle-bas de combat contre l’islam, celui-ci ne cesse de progresser dans l’hexagone. La seule mesure qui leur reste et dont ils ne savent pas comment s’y prendre pour y arriver au risque de passer pour ceux qu’ils sont : des croisés, c’est d’interdire l’islam sur le sol francais une bonne fois pour toute.