France : François Bayrou critique le « règne de la loi du plus fort » en Europe

France : François Bayrou critique le « règne de la loi du plus fort » en Europe

Lors de l’ouverture d’un débat à l’Assemblée nationale sur « la situation en Ukraine et la sécurité en Europe », le Premier ministre français François Bayrou a fermement critiqué ce qu’il désigne comme « le règne de la loi du plus fort ». Il a souligné que l’Europe doit assurer « sa sécurité » et s’est félicité de la robustesse de l’Union européenne.

François Bayrou a mis en avant l’importance de l’honneur, saluant le président ukrainien Volodymyr Zelensky, décrit comme une figure résistante dans ce contexte difficile. « Pour l’honneur de la responsabilité démocratique, pour l’honneur de l’Ukraine et, j’ose le dire, pour l’honneur de l’Europe », a-t-il accentué, en exprimant son admiration pour la fermeté de Zelensky face aux pressions internationales.

Bayrou a aussi commenté une « scène sidérante » survenue dans le bureau ovale de la Maison Blanche entre le président américain Donald Trump et l’homologue ukrainien. Il a qualifié cette rencontre de « brutale » avec une volonté d’humilier, ce qui souligne davantage la complexité des relations internationales actuelles.

Rappelant la force collective européenne, François Bayrou a insisté : « Nous, les Européens, sommes plus forts que nous le croyons.  » Il a fourni des statistiques sur la puissance économique et militaire de l’Europe, « plus de dix fois le produit intérieur de la Russie », pour montrer que l’UE a les moyens de se défendre et de soutenir l’Ukraine.

« Nous avons basculé dans un autre monde », a-t-il averti, qualifiant la situation actuelle de « plus grave » depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Bayrou a insisté sur le rôle central que la France pourrait jouer si elle retrouve sa confiance en elle. « L’événement ne nous laisse pas le choix mais le choix est entre nos mains », a-t-il déclaré.

C’est sur le site de nos confrères d’Anadolu que nous avons découvert cette information, laquelle précise que ces débats, prévus également au Sénat, s’inscrivent dans la continuité d’un sommet crucial à Londres, réunissant plusieurs dirigeants alliés à l’Ukraine.

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