France et Roumanie : tensions autour d’accusations d’ingérence électorale

France et Roumanie : tensions autour d’accusations d’ingérence électorale

Dans une déclaration marquante, le fondateur de Telegram, Pavel Durov, a laissé entendre que la France aurait tenté de s’immiscer dans l’élection présidentielle de Roumanie. Il a révélé qu’un pays d’Europe occidentale, sans nommer spécifiquement la France, aurait demandé à Telegram de réduire au silence les voix conservatrices en Roumanie à la veille du scrutin. Durov a fermement rejeté cette demande, insistant sur la protection des libertés des utilisateurs roumains sur sa plateforme.

Durov a partagé ses accusations sur sa chaîne Telegram, accompagnant son message d’un emoji en forme de baguette, symbole fréquemment associé à la France.

Ces accusations ont immédiatement été réfutées par le Quai d’Orsay, qui a dénoncé les assertions de Durov comme étant « totalement infondées ». Dans un message posté sur X, la diplomatie française a souligné l’absence de preuve à l’appui de ces allégations et a fait appel à la responsabilité de tous afin de respecter le processus démocratique roumain. Paris a également mentionné des tentatives d’ingérence numérique et financière par des acteurs russes lors d’un précédent scrutin invalidé en 2024 par les autorités roumaines.

En réponse, la France a exhorté tous les responsables politiques en Roumanie à veiller à la défense de la démocratie, cela en alliant leurs efforts pour contrer les véritables menaces d’ingérence. Ce rappel intervient alors que les électeurs roumains retournaient aux urnes pour le second tour de la présidentielle, après l’invalidation du scrutin initial par la Cour constitutionnelle.

Notre source pour cette information est un article lu sur le site de nos confrères de Anadolu, rédigé par Fatma Ben Amor depuis Tunis.

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