France : Emmanuel Macron et la nouvelle stratégie contre la criminalité organisée

Emmanuel Macron, le président français, a annoncé mercredi une nouvelle approche dans la lutte contre la criminalité organisée, inspirée des tactiques utilisées contre le terrorisme. Ce discours a été prononcé depuis la prison de Vendin-le-Vieil dans les Hauts-de-France, à l’occasion du premier anniversaire de la mort de deux agents pénitentiaires lors d’une opération d’exfiltration du narcotrafiquant Mohammed Amra. Une source d’information précise, Anadolu, a rapporté cette déclaration.
Lors de son allocution, Emmanuel Macron a souligné le renforcement des moyens de lutte à la fois législatifs, organisationnels et logistiques. Il a affirmé : « Il y a tout un travail qui a été fait ces derniers mois pour renforcer notre dispositif de lutte contre la criminalité organisée et le narcotrafic ». Le président a évoqué des « adaptations constantes et des innovations permanentes » qui sont mises en œuvre.
Macron a révélé avoir appliqué à la criminalité organisée des méthodes éprouvées contre le terrorisme. Il a mentionné : « Nous avons mis en place cet état-major contre la criminalité organisée », qui réunit les équipes du ministère de l’Intérieur, la direction générale des services extérieurs et les magistrats des services enquêteurs. Le président a également annoncé la création d’un parquet national pour gérer ces affaires complexes.
Le renforcement de l’organisation pénitentiaire fait aussi partie des mesures annoncées par le chef de l’État. Emmanuel Macron a ainsi assuré qu’il faut protéger les agents pénitentiaires et leurs familles. De plus, il a exposé le projet de sécurisation et d’aménagement de la prison de Vendin-le-Vieil, avec l’addition de 200 places pour traiter les profils les plus sensibles.
En rappel, Mohammad Amra avait été libéré dans une opération audacieuse au péage d’Incarville le 14 mai 2024, coûtant la vie à deux agents pénitentiaires et blessant trois autres. Après une cavale de plusieurs mois, il a été capturé en Roumanie le 22 février, puis extradé et mis en examen en France le 26 du même mois, selon Anadolu.