France : Démission d’un Vice-Président de l’Université Lyon-II suite à une Controverse avec le Hezbollah

Le ministre français de l’Enseignement supérieur, Philippe Baptiste, a révélé qu’une affaire impliquant des propos sur le Hezbollah libanais, attribués à un vice-président de l’université Lyon-II, a été portée devant la justice. Ces propos, qui pourraient être considérés comme une apologie du terrorisme, ont suscité de vives réactions, comme présenté par Anadolu.
L’auteur des propos, Willy Beauvallet-Haddad, qui a reconnu leur attribuer, a démissionné de son poste de vice-président pour alléger la pression sur l’établissement. Il continue cependant d’enseigner en tant que maître de conférences en sciences politiques.
Dans un message public, Beauvallet-Haddad s’est plaint de ce qu’il décrit comme une « campagne de dénigrement public » à cause de ses opinions personnelles sur la Palestine et le Liban, diffusé par plusieurs destinataires. D’après le ministre Baptiste, l’ancien vice-président aurait précédemment rendu hommage à Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah, qualifiant cela de « très grave » lors d’une intervention sur France 2.
En réaction à ces événements, Beauvallet-Haddad a partagé sur X des messages en soutien au peuple palestinien, tandis que son compte Facebook semble désormais inaccessible. Le syndicat étudiant de droite, UNI, a publié une capture d’écran d’un message où Beauvallet-Haddad décrit Hassan Nasrallah comme une « figure fraternelle » ayant rejoint « le panthéon des grands personnages de l’Histoire », comme rapporté par Le Monde.
Philippe Baptiste a exprimé son choc face à ces écrits en remettant en question la position de Beauvallet-Haddad à l’université. Bien qu’il ait démissionné, le processus judiciaire suit son cours, et le ministre soutient que « c’est à la justice de travailler. » Ce développement souligne l’importance des propos publics dans le climat actuel, une situation suivie attentivement par nos confrères d’Anadolu.