Finlande et Suède : Nouvelles cibles potentielles pour la Russie après leur intégration à l’OTAN

Finlande et Suède : Nouvelles cibles potentielles pour la Russie après leur intégration à l’OTAN

L’ancien président russe, Dmitri Medvedev, actuellement vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, a récemment fait une déclaration percutante. En effet, il a affirmé que la Finlande et la Suède deviennent des cibles potentielles pour l’armée russe. Cette information a été relayée par le Journal du Dimanche, citant l’agence de presse russe Tass.

Cette déclaration intervient dans un contexte géopolitique tendu, alors que ces deux pays ont décidé de rejoindre l’alliance militaire de l’OTAN. Selon Dmitri Medvedev, cette adhésion place la Finlande et la Suède dans une nouvelle position stratégique qu’il n’hésite pas à qualifier de potentiellement hostile pour la Russie.

Medvedev a également expliqué que le statut de non-alignés avait auparavant offert aux deux nations nordiques certains avantages internationaux compte tenu de leur position géopolitique. Aujourd’hui, il estime qu’elles appartiennent à un bloc qu’il juge hostile, ce qui pourrait les exposer à des mesures militaires, y compris des frappes de représailles.

Par ailleurs, Stockholm et Helsinki ont décidé de rompre avec leur tradition de neutralité. Cette décision coïncide avec le début de la guerre en Ukraine le 24 février 2022. Peu après, leur intégration à l’OTAN a été officialisée, bouleversant de fait le paysage géopolitique régional.

Il est important de noter que, récemment, Sergey Naryshkin, directeur du Service de renseignement extérieur russe, a également fait des déclarations sur la menace que représentent la Pologne et les États baltes. Il a averti qu’en cas d’escalade avec la Russie, ils pourraient subir les représailles russes en premier lieu.

Les efforts diplomatiques pour apaiser les tensions se poursuivent, l’administration sous l’ancien président américain Donald Trump ayant tenté de persuader Moscou de négocier avec Kiev. Malgré ces initiatives, une solution pacifique semble difficile à atteindre, Kiev ayant jusqu’ici rejeté les propositions de Trump concernant la Crimée.

Cette situation complexe continue de tendre les relations entre la Russie et l’Europe où la plupart des nations soutiennent fermement l’Ukraine. Cela pourrait conduire à d’autres complications diplomatiques, notamment en raison de la position ferme de Moscou concernant l’engagement occidental envers Kiev.

Ces informations ont été tirées des reportages d’Anadolu, qui continuent de suivre de près l’évolution de cette situation géopolitique sensible.

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