Expositions Doha international 2023 : Macky, l’invité de marque de ce dimanche 10 décembre…

Zahra Iyane Thiam a fait face à la presse ce samedi à Doha, dans le cadre des « Expositions Doha international 2023 ».

« C’est une exposition qui dure six mois. Nous avons noté la présence et la participation de 80 pays, en plus des organisations internationales. Au cours de l’exposition, chaque pays a une semaine qui lui est dédiée particulièrement pour montrer tout ce qu’il a comme potentiel, tout ce qu’il a comme spécificité. Et parmi ces moments extrêmement importants figurent une journée centrale qu’on appelle communément la journée nationale. Au cours de cette journée nationale, maintenant, les pays rivalisent d’ardeur, de potentialité et d’innovation« , a expliqué Zahra Iyane Thiam.

Macky Sall préside la journée nationale du Sénégal

C’est pourquoi, le dimanche 10 décembre est une journée particulière pour nous, parce qu’elle représente la célébration de la journée nationale du Sénégal. Maintenant, nous estimons que c’est une journée qui a déjà, un excellent départ puisqu’elle a lieu sous la présidence du chef de l’État, le président Macky Sall, qui nous fait l’honneur d’être présent pour d’abord accompagner tous les efforts que le commissariat général du Sénégal pour cette exposition a eu à consentir, mais également l’engagement de tous les Sénégalais.

Parce que comme j’ai l’habitude de le dire, c’est une participation nationale où plusieurs secteurs se sont mobilisés pour que nous puissions avoir une participation de qualité. Donc, c’est une journée qui se fera en deux temps.

Les temps forts de la journée

Nous aurons d’abord la cérémonie officielle qui est une cérémonie solennelle. Ensuite, nous aurons un forum économique spécialement dédié aux secteurs privés, Qataris et Sénégalais. Et au cours de ce forum économique, nous aurons les présentations de l’APIX et du BOSS qui reviendront sur l’environnement des affaires, les opportunités d’investissement au Sénégal, mais surtout sur les projets, les projets structurants que nous avons. Parce que c’est une présentation qu’il faut faire. Maintenant, à charge pour nous, après cette présentation, après cette appropriation et l’information, surtout pour le secteur privé Qatari, qui sera fortement représenté, puisque nous avons aussi notre mission diplomatique avec l’ambassadeur Habib Diallo, qui depuis lors s’active pleinement pour que le secteur Qatari privé puisse être représenté.
Donc, nous verrons à la suite de cela également, comment maintenant impulser des dynamiques utiles et porteuses.

L’offre exportable sénégalaise

Il y a aussi l’offre exportable sénégalaise. Exactement, nous avons également l’offre exportable qui doit être présentée. Maintenant, est-ce que ce sera au cours du forum ou après ? On verra parce qu’ici, il y a des contraintes de temps avec l’agenda du chef de l’État. Mais ce qui est sûr, c’est que sur tout le potentiel que nous avons, que ce soit au niveau de l’environnement des affaires, au niveau des projets structurants que nous avons, au niveau également de l’offre exportable, sur quoi nous-mêmes, au niveau de l’Asepex, nous allons mettre l’accent sur l’offre exportable de la floriculture. C’est un nouvel axe qui promet d’être très porteur ici au Qatar. Le pavillon a eu beaucoup de succès à ce niveau-là.

Chaque jour, ça s’amplifie. Chaque jour, nous avons des demandes. Donc, vraiment parmi la panoplie de services exportables que nous avons, notamment l’artisanat, maintenant qui fait fureur parce que tous les gros importateurs au niveau des différents halls et marchés commencent à venir vers nos artisans avec des négociations.

Je pense que c’est vraiment notre fierté. C’est une des fiertés de notre participation. L’artisanat sénégalais a percé le marché qatari. Et là également, il y aura beaucoup d’efforts à faire, beaucoup de suivi. Donc, parmi cette panoplie d’actions, de services que nous avons, nous allons intégrer la floriculture. Et nous espérons vraiment qu’il y aura aussi des retombées importantes dans des délais assez courts pour ce secteur-là.

20 artisans par mois attendus

Oui, nous attendons sur la base des projections que nous avions eu à faire 20 artisans par mois. Maintenant, la première cohorte est venue. Au mois de novembre, date de l’ouverture. La deuxième cohorte également est là. Ce que nous constatons, c’est que la demande a quadruplé.

Depuis lors, malheureusement, les choses étaient déjà encadrées pour 100 artisans. La période de l’élection aussi étant ce qu’elle est. Pour 100 artisans au moins pour une participation globale. Mais néanmoins, nous pouvons toujours revoir qu’est-ce qu’il est possible de faire à ce niveau-là. Mais comme je l’ai indiqué, le plus important, c’est de percer.

C’est de savoir que nous avons des produits de qualité. Parce que si nous n’avions pas des produits de qualité, je vous assure qu’il n’y aurait pas eu tout cet engouement-là. Depuis que je suis là, les gens viennent pour nous dire où sont les artisans. Parce que là, on a observé une petite pause pour permettre de finaliser le pavillon et de relancer la machine.

Mais bien entendu, nous verrons en rapport avec l’Union nationale des chambres de métiers, qui est représentée pour la journée nationale, quelles sont les améliorations à faire. Mais déjà à ce niveau-là, toute la participation des artisans est prise en charge par Monsieur le Président de la République. Que ce soit pour le transport, pour l’hébergement, pour le fret des bagages, etc.

Le défi de la qualité à relever

Et je pense que c’est déjà important. Ils l’ont dit eux-mêmes. Maintenant, dans le cadre de l’accompagnement aussi, la ZEPEC se suivra. Parce que parmi nos missions figure aussi l’encadrement technique. Il y a des observations que j’ai eu à faire et qui vont impacter également notre prise en charge des artisans pour leur participation au niveau d’événements internationaux. Parce que le premier défi qu’on aura à relever, c’est le défi de la qualité, de la qualité en termes de marketing et de promotion.
Il faudra qu’à ce niveau-là également, que nous puissions voir comment les accompagner pour qu’ils puissent mieux vendre leurs produits, à travers le port, à travers la présentation, voilà, à travers même l’approche. Tout ça, c’est des éléments que l’Asepex va intégrer dans son plan de travail, dans les plans de travail annuels futurs. Parce que je pense que c’est un aspect également très important pour mieux promouvoir le Made in Sénégal.

Les moments d’exposition

Je pense que les moments d’exposition sont des moments très importants. Et les expositions, c’est des raccourcis en réalité. On peut les considérer comme des ascenseurs. Parce que très rapidement, ils vous permettent d’être au contact des plus hautes autorités des pays, mais également d’avoir une ouverture facilitée à tous les niveaux, et pour tous les secteurs. Donc vraiment, les expositions, les salons doivent être des moments où le pays doit profiter pleinement de tout le potentiel qui tourne autour.

C’est vraiment la relation internationale qui se joue au plus haut sommet. Et c’est pourquoi nous, dans le cadre de la politique de la nouvelle orientation de l’Agence, nous décidons de faire de ces moments-là des moments économiques, c’est-à-dire avec des effets quant à la participation. Il ne s’agit pas Juste de venir pour dire, voilà, le Sénégal se trouve au niveau de l’Afrique de l’Ouest, nous avons de l’eau, nous avons du soleil, nous avons des terres. Non, il faut qu’en venant, quand bien même qu’on ne sache pas exactement où est positionné géographiquement le Sénégal, mais qu’on puisse, parmi les participants, avoir des contacts qui vous permettent d’avoir des opportunités économiques.

C’est pourquoi à travers l’Agence, nous nous sommes battus en tant que pays, membre du bureau international des expositions, c’est au niveau de ce bureau-là où se décide tout ce qu’il y a à décider au niveau des expositions et des salons et autres. C’est pourquoi nous nous sommes battus pour être membre du bureau au niveau du BIE, ce qui a été fait.

Le Sénégal au cœur des instances

Le Sénégal est membre du bureau au niveau du BIE, mais également ici au niveau de Doha, parce qu’à chaque fois qu’il y a une exposition, il y a un collège des commissaires généraux. Tous les pays qui participent constituent un collège et à partir de ce collège, il y a un bureau qui s’occupe de la gestion de la participation des pays officiels dans le cadre de l’exposition. Cette assemblée s’est réunie il y a, je pense, trois ou quatre jours. Nous avons élu le bureau du steering committee, c’est comme ça qu’il s’appelle, et j’ai été portée à la tête de ce bureau-là. Je pense que c’est une bonne chose, je suis accompagnée par Oman et Haïti, parce que c’est tous les continents qui sont représentés, qui postulent. Je pense que c’est important que le Sénégal puisse se positionner au niveau de ces instances-là pour mieux vendre notre pays et nous le faisons avec l’accompagnement du gouvernement à travers le Premier ministre, mais également sous la houlette de son excellence, M. le Président de la République. Oui, on m’a rapporté que c’était la première fois qu’il y avait un pays africain qui dirigeait une commission. Souvent, c’était des vice-présidences, mais je pense que c’est tout à l’honneur des pays africains, parce que le Sénégal seul n’aurait pas pu être porté à la tête d’une commission. C’était un vote, il a fallu que chacun puisse apporter du sien. Donc le Sénégal a bénéficié du soutien de tous les pays africains, de plusieurs pays européens, et notamment des pays de l’Amérique.

C’est pourquoi sur les 170 membres que compte le BIE, 155 étaient représentés, nous avons pu avoir un score.

Et la même chose ici, c’est également des plateformes de solidarité. Et il faut, je pense, que les pays africains puissent davantage tirer profit de ces plateformes internationales. Ce n’est pas facile parce qu’il faut beaucoup de moyens. Quand vous voyez des pays investir plus de 25 millions de dollars, pour des participations à une exposition, c’est dire qu’il faut des moyens. Mais tout ça doit se faire sur une durée, avec une bonne planification et un objectif. Pourquoi ne pas avoir une exposition au niveau de l’Afrique ? Je pense que le seul pays qui a eu à organiser une exposition, c’était Haïti, et c’était en 1949.

Un pays africain puisse porter une exposition ?

Aujourd’hui, 100 ans après, Haïti se positionne pour organiser une exposition en 2049. Et c’est déjà maintenant qu’ils sont le lobbying, dans le plaidoyer, pour qu’un pays africain puisse porter une exposition. Donc, c’est une vision que nous devons avoir, c’est une perspective, parce que l’exposition vous permet de bâtir une ville nouvelle.

C’est plusieurs pays qui investissent. Sur le Qatar, le site de l’expo est à 80 hectares. Imaginez-vous, lorsque nous allons terminer l’expo au mois de mars, mais c’est un aménagement urbain qui s’est fait en 6 mois. Certains pays prennent 5 ans pour faire un aménagement. C’est un aménagement sur 80 hectares qui se fera.

Mais quel a été le coût comparé à cela ? Et donc, les expositions, ce sont des dynamiques populaires. Ils ne peuvent pas être portés uniquement par un gouvernement, ils doivent être portés par l’ensemble d’un peuple.

Et c’est ça qui peut maintenant nous permettre d’être présents sur la scène nationale. C’est une diplomatie économique accrue qu’il nous faut, voilà, prendre à bras le corps.

Nous ferons le maximum avec toutes les structures concernées. Mais sur la perspective, il y a des réflexions intenses qui sont en cours pour positionner notre pays au cœur de ces plateformes internationales.

2 COMMENTAIRES
  • Ndioguou

    Niome khana pirogues yi khale yi di dieul la niouye expose wala sene contrat petrole biniou lene diokh 10%? Non, 14 milles milliards de dettes laniouye wone ak train 35 kilometres a 1275 milliards bi.

  • Yayahaba96

    Ndioguou sa xool moy Boon way Président Macky mayou Yalla la

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