Etats Unis: Une vaste opération d’expulsions de migrants clandestins en cours
C’est une promesse de campagne que Donald Trump n’aura pas tardé à concrétiser. Moins d’une semaine après avoir prêté serment, le président américain a décrété « un état d’urgence nationale » à la frontière sud. Dans la foulée, il a annoncé le déploiement de troupes et le lancement d’une opération visant à expulser les « étrangers criminels », affichant sa volonté de restaurer une frontière hermétique face à l’immigration clandestine.
Vendredi, trois vols en provenance des États-Unis ont atterri au Guatemala. À bord, 265 ressortissants guatémaltèques, dont des femmes, des hommes et plusieurs mineurs. Selon l’Institut guatémaltèque des migrations, deux avions militaires et un avion privé ont été mobilisés pour cette opération. Un premier vol transportait 80 personnes, suivi d’un second avec 80 autres passagers. Le dernier appareil, un avion privé, a rapatrié 105 individus, dont cinq mineurs.
À Washington, la Maison Blanche a multiplié les déclarations pour afficher sa fermeté. « Ces vols marquent une étape cruciale dans la reconquête de notre souveraineté frontalière », s’est félicitée Karoline Leavitt, porte-parole de l’administration Trump. Sur le réseau X, la Maison Blanche a publié des images de migrants menottés embarquant à bord d’avions militaires, assorties de la légende : « Les vols d’expulsion ont commencé. »