Donald Trump relance sa politique controversée sur l’immigration
Donald Trump frappe un grand coup pour son retour à la Maison Blanche. Le 47e président des États-Unis, après des annonces retentissantes lors de la cérémonie d’inauguration, s’apprête à signer une série de décrets présidentiels ciblant l’immigration, un sujet central de sa campagne. Selon nos confrères de Sud Quotidien, ce plan suscite d’ores et déjà d’importantes réactions.
Le lundi 20 janvier, à peine réinstallé dans le Bureau ovale, Trump a signé une centaine de décrets visant principalement l’immigration clandestine. Le président a déclaré que « toute entrée illégale dans le pays » serait stoppée immédiatement, promettant le renvoi de « millions et millions » de clandestins.
Trump a annoncé un « état d’urgence national à la frontière sud » avec le Mexique, permettant d’allouer des fonds pour renforcer la présence militaire à la frontière et pour relancer la construction du mur, une de ses obsessions du premier mandat. Parmi les mesures, il prévoit également de mettre fin au droit d’asile à la frontière et d’abolir le droit du sol.
Cette mesure, rapportée par Ludivine Gilli de la Fondation Jean-Jaurès dans un article paru dans Sud Quotidien, pourrait provoquer des tensions avec le Mexique, surtout après que sa dirigeante, Claudia Sheinbaum, a affirmé la volonté de défendre les citoyens mexicains aux États-Unis.
Le président compte également reprendre des politiques contestées de son premier mandat, telles que l’interdiction de voyage à l’encontre de certains pays majoritairement musulmans. Les mesures pourraient coûter jusqu’à 88 milliards de dollars par an selon une estimation de l’American Immigration Council, un coût controversé face aux bénéfices économiques apportés par les immigrés.
Enfin, Trump prévoit de désigner un gang vénézuélien comme « groupe terroriste », permettant l’utilisation de forces spéciales pour contrer le trafic de drogue. Cependant, certaines études montrent que les immigrés jouent un rôle crucial pour combler les pénuries de main-d’œuvre, accentué par la pandémie.
Cependant, certaines ambitions de Donald Trump, bien qu’audacieuses, pourraient être entravées par des défis logistiques et juridiques, notamment la résistance de certaines villes démocrates qui refusent d’utiliser les forces de police pour des expulsions.
